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Sujet: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Ven 13 Nov - 20:47
Ce que la jeune femme s’apprêtait à faire devait probablement relever de l’absurde pour beaucoup de monde. Après tout, ce n’était premièrement pas le moins du monde son genre mais c’était en plus inconcevable qu’une personne comme elle soit amenée à fréquenter quelqu’un pour lui. Au départ, les gens avaient tout simplement pris cela pour une plaisanterie - elle devait se moquer de lui, elle allait bientôt lui faire une vacherie en l’humiliant publiquement par exemple - mais non, il semblait qu’elle voulait continuer à le voir malgré tout l’impact négatif que cette relation pourrait avoir sur sa réputation. Qu’est-ce qu’une princesse comme elle pouvait bien trouver de si intéressant dans un manant de geek comme lui ? Allez savoir. Elle ne semblait pas vouloir se justifier, comme d’habitude. Et on ne connaitrait probablement ses attentions que l’autre qu’elle désirerait nous les confier. Mais pour l’heure, elle était entrain de se préparer dans sa salle de bain, regardant d’un œil critique son reflet dans le grand miroir face à elle. Taylor n’était pas une fille superficielle, cependant, elle avait toujours pris le plus grand soin à ne pas avoir une apparence négligée qui était pour elle la marque d’un manque de respect plus qu’évident pour sa propre personne. Certains pourraient prendre cela pour de la prétention, pour elle cela coulait juste de source. Elle ne supportait pas la fausse modestie qui avait tendance à lui taper sur le système et les petites mijaurées qui se la jouaient jeunes filles fragiles et un peu paumées encore plus. Enfin bref, autant ne pas commencer avec les sujets qui fâchent ou elle va se rendre chez son nouvel « ami » de très mauvais poil. Taylor se surprit à sourire d’un air amusé à son reflet alros qu’elle pensait à ce cher Ethan. Nul doute que les petits cours qu’elle s’apprêtait à lui donner seraient des plus divertissants et qu’elle allait surement se distraire en les donnant mais ils avaient un but final qui - s’il apparaissait comme donner sa chance au geek de séduire sa meilleure amie - était en réalité de détruire le couple de cette dernière. Non seulement Taylor considérait que Keith et elle étaient faits pour être ensembles mais elle était aussi une jeune fille très rancunière. Et la séparation qu’ils avaient connue à la rentrée l’avait rendue amère. Et s’il y avait bien une chose qu’il ne fallait pas faire, c’était provoquer la jeune Oliviero ou on risquait de s’en mordre les doigts. Mais pour l’heure, elle avait décidé d’agir de manière plutôt douce et sournoise, et c’était dans ce contexte que son nouveau compagnon de jeu entrait sans même le savoir en action.
Enfilant une des dernières créations de sa mère - une superbe robe rouge qui lui allait à la perfection - ainsi qu’une paire d’escarpins, elle prit sa veste noire alors qu’elle se dirigeait vers sa voiture. Comme certains hommes, la brunette aimait tout particulièrement son véhicule et elle ne souhaitait pas qu’une quelconque personne ne l’abime. Il faut dire que cette dernière coutait non seulement très cher mais que surtout elle était très rare et qu’elle était une privilégiée de pouvoir la conduire. Que voulez-vous, elle avait juste su tirer les bonnes ficelles pour obtenir ce qu’elle voulait. Comme toujours. Conduisant posément dans cette fraiche matinée, elle écoutait en même temps une mélodie qui passait à la radio en sifflotant l’air, comme si de rien n’était alors qu’elle slalomait entre les voitures en direction de la maison de l’étudiant à qui elle réservait une petite visite surprise. Elle avait découvert son adresse sur le net - après tout, aujourd’hui aux Etats-Unis tout pouvait se savoir - et elle avait donc décidé que leurs cours pour le moins particuliers commenceraient dès aujourd’hui. Elle n’avait pas de temps à perdre et elle n’était pas de ceux dont les mots n’étaient que du vent. Non, elle elle agissait et c’était bien ce qu’elle comptait faire aujourd’hui et si Ethan n’était pas d’accord… ce serait la même chose. Autoritaire la jeune femme ? Qui sait, une chose était certaine, elle n’aimait pas à ce qu’on lui refuse quoi que ce soit et ceux qui avaient osé essayer l’avaient amèrement regretté. Au bout d’un petit moment, elle arriva finalement à destination et elle gara sa voiture le long du trottoir, juste devant la petite maison faite de briques rouges qui portait le bon numéro qu’elle recherchait. Arrêtant le moteur, elle soupira un moment en regardant la grande bâtisse typique des familles moyennes. Nul doute qu’une fois qu’elle aurait mis un pied dedans, elle retrouverait la mère avec son tablier derrière les fourneaux, le père confortablement assis sur son fauteuil entrain de feuilleter son journal. Classique. Et écœurant à ses yeux de jeune fille qui détestait le concept de famille plus que tout au monde. Mais bon des fois dans la vie on n’a pas le choix et elle se devait d’aller affronter ces démons sortis tout droit de la dernière série B à la mode. Sortant de son véhicule et remontant cette dégoutante et mièvre allée de fleurs en direction de l’entrée, elle plaqua un sourire innocent sur son visage alors qu’elle sonnait à l’entrée, et qu’une femme ne vienne lui ouvrir. Madame Elwood sans aucun doute. Prenant sa voix la plus douce et la plus agréable à l’oreille, elle fit mine de se tortiller de gène sur place alors qu’elle remettait une de ses boucles de cheveux noirs derrière son oreille avec un air volontairement distrait.
Taylor - « Oh bonjour madame. Je suis désolée de vous déranger si tôt mais j’avais rendez-vous avec Ethan ce matin mais comme il ne répond pas à son portable… »
Mrs Elwood - « Mais ce n’est pas grave ma petite » Ma petite ? Voulait-elle mourir dans d’affreuses souffrances ? « Rentre donc un instant, je vais l’appeler pour toi… »
Taylor - « Taylor, Madame. »
Mrs Elwood - « Taylor, très bien… »
La brune la suivit jusqu’à la cuisine - la faisant passer dans un couloir rempli de ces photos de famille dégoulinantes d’amour à vous en faire vomir - où elle l’a fit s’asseoir sur une chaise avant de lui servir un bon bol de lait chaud - chose que la mexicaine détestait plus que tout au monde mais elle lui offrit tout de même son plus beau sourire pour ne pas la vexer. Bien se faire voir par la mère pour pouvoir revenir la voir et que cette dernière encourage son fils à la fréquenter. Phase 1 de son plan. Cependant, elle sursauta quand elle entendit la puissante voix de la matriarche retentir en se mettant à appeler son fils en lui affirmant que sa petite amie était en bas. Pendant un instant - très court mais tout de même existant -elle dut se mordre l’intérieur des joues pour ne pas exploser de rire devant le ridicule de l’affirmation avant de retrouver son sourire paisible et poli, alors qu’elle croisait calmement une de ses jambes sur l’autre et attendait patiemment que le brun ne daigne arriver…
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Ven 13 Nov - 22:28
Dans le monde normal, que toute le monde connait, le samedi est fait pour dormir. Mais voilà, dans le monde où vit actuellement Taylor, le samedi n'est pas fait pour cela. Il est fait pour réveillé les garçons en plein milieu de la matinée afin de leur donner un cours particulier. Malheureusement pour lui, Ethan vivait dans ce même monde. Si il avait choisi, il serait resté dans celui où on pouvait dormir le plus longtemps possible. Surtout quand on avait fini par se coucher dans les environs trois heure du matin. Oui, vous avez bien lu. Le jeune geek avait joué en ligne pendant des heures et des heures jusqu'à ce que l'un des joueurs gagne. Ce coup-ci, se fut Ethan qui gagna la partie. Pour lui, la fin du jeu voulait aussi dire la fin de la journée, donc au lit. Si il avait fait comme ses amis, il aurait pu jouer pendant encore des heures et dormir toute la journée pour ensuite recommencer le lendemain. Ethan restait encore raisonnable. Enfin, la limite du raisonnable pour un geek. En se couchant à cette heure-là, il avait l'intention de dormir jusqu'en début d'après-midi. Ensuite, il devait s'occuper un peu, d'une autre manière qu'avec les jeux vidéos. Peut-être aiderait-il sa mère ou son père. Enfin, il comptait improviser. Mais voilà, une très chère amie en avait décidé autrement en entrant dans sa maison. Elle avait un tout autre plan dans la tête. Un plan qui ne plairait certainement pas à Ethan. Celui-ci était toujours endormit lorsque Taylor sonna à la porte. Il était allongé sur le ventre, les bras en dehors du lit. Il dormait, quoi. Mrs Elwood la laissa entrer, charmée par le charisme de la jeune femme et sûrement par sa comédie. Car tout le monde le sait, Taylor n'était pas du genre à se tortiller sur place parce qu'elle était mal à l'aise. Oh que non.
Notre geek national était bien partit pour dormir encore pendant trois à quatre heures lorsque la voix de sa mère s'éleva du bas des escaliers jusqu'à sa chambre. Ethan poussa un grognement que lui seul put entendre. Il referma les yeux pour sombrer de nouveau dans le sommeil. C'était sans compter sa mère qui se remit à crier, prétextant qu'une petite amie était là pour lui. Non pas qu'une petite amie. Que sa petite amie était en-bas. Ce détail l'interpella. Il sortit la tête de son oreiller. Il avait une petite amie ? Lui ? Depuis quand ? Il se leva de son lit, transporté par la curiosité et par la peur d'entendre sa mère crier de nouveau. Non, il ne craignait pas sa mère. C'était juste que quand elle criait, elle pouvait se montrer impressionnante. Ce qui contrastait grandement avec son apparence calme et fragile. L'étudiant s'approcha d'abord par la fenêtre. Il écarta le rideau qui obstruait la lumière et regarda dans la rue. Un véhicule était garé le long du trottoir, juste devant chez lui. Une voiture qui ne lui était pas si inconnue que cela. Peu de personnes de sa connaissance avait une voiture aussi cher. Ce qui éliminait pas mal de monde. Un prénom vint rapidement à sa bouche. Taylor. Sa petite amie ? Et puis quoi encore ! Elle était sa meilleure amie. C'était encore sa mère qui avait tout imaginé. A moins que... Non, Taylor ne serait pas allée raconter qu'elle était sa petite amie à sa mère. Manquerait plus que ça. Il entendit sa mère monter les marches d'escalier. Oui, bon d'accord, il descendait. Il croisa sa mère dans les escaliers. Celle-ci lui adressa un regard noir. Elle s'arrêta dans sa montée et croisa les bras. Ethan s'arrêta en croisant son regard. Il la questionna du regard.
« On ne fait pas attendre sa petite amie. Ca ne se fait pas, Ethan. Je ne t'ai pas élevé ainsi. »
Elle continua d'avancer avant même qu'il ai eu le temps de faire un commentaire. Ethan resta quelques secondes dans les escaliers. Sa mère prenait vraiment au sérieux ses relations amoureuses. Peut-être parce que c'était la première ''petite-amie'' qu'il ramenait à la maison. Encore fallait-il que ça en soit une vraie. Ethan descendit les dernières marches pour trouver Taylor assise à la table familial, devant un bol de lait. Quelle bonne blague. Il ne l'avait jamais vu boire du lait et ne la verrait sûrement jamais. Le jeune homme resta à l'entrée de la cuisine, caleçon et tee-shirt. C'est seulement maintenant qu'il réalisa qu'il était en caleçon devant elle. Il était trop tard pour remonter se changer. Elle l'avait déjà vu. Et puis, ce n'était pas comme si il était tout nu, quand même. Si cette tenue la gênait, il irait se changer.
« Bonjour, petite amie. Comment vas-tu aujourd'hui ? »
Il lui lança un sourire ironique. Il ne savait pas si il était en couple depuis que la manie d'exagérer de sa mère l'avait décidé ou si c'était Taylor qui l'avait dit à sa mère afin qu'elle la laisse entrer. Ethan ouvrit le réfrigérateur pour prendre une brique de jus d'orange qu'il posa sur le plan de travail. Il sortit deux verres qu'il amena sur la table en même temps que la brique. Il s'installa devant son amie et la fixa. Ce n'était pas parce qu'elle était là qu'il n'avait pas le droit de prendre un petit-déjeuner. Maintenant qu'elle était entré dans son cocon familial, qu'elle l'avait vu en pyjama, il pouvait bien manger devant elle. Enfin, ce n'était pas comme si il mangeait comme un cochon. Pourquoi était-il si inquiet de manger devant elle ? Combien de fois avaient-ils mangés ensemble ? De toute manière, il ne pensait pas qu'elle soit venue ici pour prendre le petit-déjeuner.
« Tu n'étais pas obligé d'accepter le lait, tu sais. Ma mère ne mange pas encore les invités. Jus d'orange ? »
Il leva la bouteille cartonnée devant eux. Il était certain qu'elle préférait encore ça plutôt que son lait. Ethan avait depuis longtemps abandonné l'idée de boire du lait au petit-déjeuner. Il n'avait plus apprécié son goût depuis ses dix ans. Il se contentait de jus d'orange. Il ouvrit la bouteille et versa du jus d'orange dans les deux verres. Il poussa un verre vers Taylor pour qu'elle puisse en boire plutôt que le lait. Mrs Elwood entra dans la pièce, son regard avide de curiosité. Ethan tourna le visage vers elle. Il savait ce qu'elle voulait. Des informations sur leur ''relation''. Il leva les yeux au ciel. C'était triste à dire mais il allait falloir qu'il se débarrasse d'elle pour qu'il puisse parler tranquillement avec Taylor.
« Maman, tu peux... - Hum ? Ah oui, oui. Je vous laissez, les enfants. »
Elle reviendrait, il s'en doutait. Sa soif de curiosité ne s'assouvissait pas aussi facilement. Dans cinq minutes, elle allait revenir. Elle leur proposerait d'aller faire une balade ou de monter dans sa chambre. Il la connaissait bien, sa mère. Ethan poussa un soupir et reporta son regard sur la jeune femme. Que faisait-elle là ? Il ne se rappelait pas d'avoir convenu d'un rendez-vous tout comme il ne se souvenait pas de lui avoir donné son adresse. Le geek croisa les bras sur la table et questionna son invité.
« Alors, qu'est-ce que tu es venu faire par ici ? »
Taylor V. Oliviero
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Sam 14 Nov - 0:00
Oui, la gène n’était définitivement pas un sentiment que la belle brune ressentait. Après tout, elle que l’on avait toujours traitée comme une petite princesse - et à raisons - ne voyait pas le moins du monde ce qui pourrait la mettre à l’aise surtout quand elle contrôlait parfaitement la situation comme c’était le cas dans cette cuisine. Elle n’avait aucun mal à jouer la petite fille parfaitement innocente et qui ne pourrait pas faire le moindre mal à qui que ce soit. Après tout, elle jouait ce rôle depuis qu’elle était toute petite avec sa famille alors devoir convaincre une autre mère que la sienne qu’elle était complètement irréprochable au point que cette dernière en viendrait presque à vouloir l’adopter ou la marier à son fils, ce n’était pas si difficile que cela. Ne touchant pas le moins du monde à son bol de lait - qui la ferait très probablement vomir si elle tentait de n’en boire ne serait-ce qu’une toute petit gorgée- elle attendit patiemment que le jeune homme qui était visiblement entrain de dormir ne daigne émerger et rejoindre le monde des vivants. Il avait surement passé toute la nuit sur internet à faire elle ne sait quoi - et dont elle se fichait éperdument - et désormais il devait être complètement crevé, ce qui la fit soupirer silencieusement. Non mais vraiment ces geeks, ils ne savaient pas tenir la distance. Elle s’était également couchée tard - après tout, elle avait une vie sociale à entretenir - et pourtant, elle était là aux premières lueurs de l’aurore, aussi fraiche qu’une rose. Surement un point qu’il devrait aborder tous les deux dans l’enseignement qu’elle comptait prodiguer au brun. Cela vous étonne qu’elle veuille soulever ce qui semble être un détail ? Et bien sachez que Taylor est une perfectionniste et que pour elle, rien ne doit être laissé au hasard. Tout est maitrise. A commencer par sa tenue. Ce qui expliqua pourquoi elle haussa un court instant - avant de reprendre son visage passible - un sourcil en le voyant arriver dans son t-shirt et son caleçon… superman. Stop. Arrêt sur image, on vendait encore des… choses de ce genre à des hommes de son âge. Ce n’est pas possible. C’était une plaisanterie. Elle savait qu’il était un cas mais quand même, elle ne s’imaginait pas que cela puisse être aussi critique. Enfin, peut-être qu’il se rattraperait sur le reste même si elle n’avait que peu d’espoirs de ce coté là. Bref. L’écoutant parler, un sourire mutin et amusé vint arrondir la courbe de ses lèvres alors qu’elle répondait calmement à sa question, ne semblant pas plus perturbée que cela par l’appellation « petite amie » qu’il avait utilisée. Elle ne se justifia pas d’ailleurs en lui disant que c’était sa mère qui avait tiré des conclusions trop hâtives sur une chose qu’elle n’avait même pas laissée sous-entendre. Depuis quand elle, elle avait à se justifier. Elle était Taylor Victoire Oliviero après tout. Nul ne pouvait lui demander sérieusement une telle chose.
Taylor - « Mieux qu’un certain Superman qui a visiblement du mal à émerger le samedi matin vu qu’il a passé toute la nuit à jouer en ligne… Je me trompe ? »
Pourquoi tourner autour du pot ? D’une nature directe, elle n’allait pas par quatre mille chemins pour dire ce qu’elle pensait et il n’y avait rien d’offensant dans ses propos quand on y réfléchissait. Elle établissait juste un fait. Et si ca ne lui convenait pas et bien tant pis, elle ne comptait pas revenir sur ses propos, cela serait admettre qu’elle avait tort. Or, la jeune fille n’avait jamais tort. Ne bougeant pas de la chaise où elle se trouvait, elle le suivait des yeux en silence en le regardant amener deux verres sur la table sans pour autant qu’elle ne fasse le moindre commentaire. Au moins, il avait la décence de ne pas agir comme un égoïste et comme si elle n’était pas là. Chose à ne jamais faire avec la latino qui ne supportait pas cela. Capricieuse du fait de son éducation dépourvue d’amour mais pas d’attention quant aux employés des diverses demeures familiales qui avaient toujours pris le plus grand soin de veiller à ce qu’elle obtienne tout ce qu’elle désirait pour ne pas subir un de ses courroux pour le moins dévastateur, elle n’aurait guère apprécié qu’il passe devant elle sans lui proposer autre chose que cette infâme mixture blanche qui se trouvait devant elle. Cependant, hochant légèrement la tête à ses propos, elle lui répondit d’une voix calme - quoi qu’un peu sèche - du tac au tac, comme piquée par le fait qu’il puisse sous-entendre qu’elle aurait pu avoir peur de sa mère. Complètement ridicule.
Taylor - « Certes mais c’est une question d’éducation. Cela semblait faire plaisir à ta mère, je n’allais donc pas l’offenser en refusant. Mais je te remercie pour le verre de jus d’orange. »
Voilà qui était dit. Elle n’aimait pas qu’on la titille sur son égo et si elle était souvent froide comme la glace, il lui arrivait de partir au quart de tour sans prévenir. Assez lunatique la gamine. Mais bon, dans ces moments là, il valait mieux laisser couler pour ne pas risquer de vraiment la mettre en colère. Acceptant le vers d’un demi-sourire - ce qui était déjà un net progrès en soit - elle était entrain de le porter à ses lèvres quand elle vit la mère du garçon revenir les épier, ce qui - malgré son visage angélique et qui semblait trahir un véritable plaisir à la voir ici - la dérangeait énormément. Elle ne pourrait pas « travailler » avec le jeune homme si elle était là, c’était décisivement impossible. Cependant, il semblerait que sa présence n’enquiquinait pas qu’elle vu que son propre fils fit en sorte qu’elle ne débarrasse le plancher. Parfait. Au moins elle n’aurait pas à trahir son rôle de la gentille petite fille parfaite qu’elle s’était donnée et qui lui permettrait sans aucun doute de remettre les pieds ici quand elle le désirait. Phase 1 réussie. Cependant alors que le geek lui demandait ce qu’elle faisait ici, elle posa son coude sur la table et sa tête sur la main alors qu’elle feignait la surprise totale avant de lui répondre de la voix la plus sérieuse au monde.
Taylor - « Bah, pour te mater en sous-vêtements quoi d’autre ? » avant de laisser un petit silence planer et de prendre une moue amusée en lui faisant un clin d’œil « Je PLAI-SAN-TE. Disons que c’est une sorte d’interrogation surprise, de cours de rattrapage, de remise à niveau d’ailleurs… Tu as en partie loupée la première épreuve mon cher Ethan. Maintenant lève-toi s’il te plait. »
La fin de la phrase était sans appel alors que la jeune femme elle-même quittait son siège et retirait sa veste pour ne rester que dans sa belle robe rouge et ses escarpins qui lui donnaient quelques centimètres en plus qui lui étaient plus qu’utile, la jeune femme n’étant pas bien grande. Mais quand on y pensait, avec son charisme naturel, ce n’était pas bien grave. Même au milieu d’une foule, elle arrivait à sortir du lot. S’approchant de lui après qu’il se soit exécuté, elle l’examina scrupuleusement de haut en bas - poussant un soupir bien significatif en s’arrêtant sur le caleçon Superman - avant de remonter le long de son torse et de ses bras - le tout un peu trop frêle à son gout - pour finir sur le visage du garçon. Il y avait du potentiel à exploiter c’est sur - après tout il était plutôt mignon dans son genre - mais il gâchait définitivement tout. Mais alors tout. Le pointant du doigt, elle poussa tout doucement le torse du garçon en plongeant ses prunelles dorées dans les siennes et en parlant d’une voix ferme et sérieuse.
Taylor - « Leçon numéro 1 ; quelque soit ta relation avec la jeune fille que tu dois voir, ne jamais apparaitre devant elle dans cette… tenue. Sauf forcément les lendemains de nuits agitées si tu vois ce que je veux dire. Ce n’est pas classe, pas du tout attirant et encore moins viril. De plus, pour certaines jeunes filles cela peut-être soit embarrassant soit interprété comme le signe que puisque tu n'as aucune gène à te montrer ainsi devant elle, c'est que ce n'est pas leurs yeux sur ton corps qui pourraient te gêner si tu vois où je veux en venir. Et je ne te parle même pas du choix de tes caleçons… Ethan… Rassure-moi… Ils ne sont pas tous comme celui-là ? »
Pourquoi elle avait comme un mauvais pressentiment à ce sujet ?
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Sam 14 Nov - 1:39
Ethan n'en revenait toujours pas qu'il ai Taylor comme amie. Ils venaient de deux clans différents. Tout les séparait et ils s'étaient retrouvés amis. Il pensait pas le moins du monde qu'elle le manipulait pour briser un couple. Il était peut-être trop naïf et trop sympa. Si il avait su qu'on se servait de lui, il ne se laisserait pas faire. D'autant plus quand ça risquait de rendre malheureuse Tess. Il était amoureux d'elle depuis longtemps. Enfin longtemps... Depuis qu'il l'avait vu la première fois. Et depuis le premier jour, elle croit qu'il est gay. Si il avait eu le courage de la démentir dès le début, il n'en serait pas là. Mais le fait qu'elle le croit homosexuel les avait rapproché plus qu'ils ne l'auraient été si elle l'avait cru hétérosexuel. Donc pour le moment, il se contentait de cette relation. Un jour, ça changera sûrement. En attendant, il faisait avec. Que pouvait-il faire ? Mais plus les jours passaient et plus il avait peur que la vérité fasse mal. Il n'avait peut-être pas tort. Il connaitrait la réponse seulement le jour où il lui avouerait la vérité et par la même occasion, ses sentiments. Il faut avouer qu'il avait peur de sa réaction. Jusque là, il n'avait jamais été aussi amoureux. Il avait déjà été intéressé par plusieurs filles mais ce n'était jamais rien d'important. Cette fois-ci, il pensait que c'était sérieux. Ethan se débrouillait pour que cette relation amicale dure le plus longtemps possible. Il ne savait pas que sa nouvelle amitié avec Taylor allait mettre à mal son amitié avec Tess. Pour le moment, il vivait dans l'insouciance de son monde fait d'informatique, de BD et de super héros.
Il connaissait bien sa mère, le petit geek. Quand celle-ci l'appelait, il avait intérêt à sortir de son lit le plus rapidement possible. En principe, il se réveillait dès le premier appel puisqu'elle le réveillait dans l'après-midi mais aujourd'hui, il eut dû mal à sortir de son lit. Tout ça à cause de Taylor. Elle n'aurait pas pu faire la grasse-matinée comme tout le monde ? Il n'avait donc pas tardé à sortir de son lit. De justesse avant que sa mère ne vienne le tirer de son lit. En entrant dans sa cuisine, Ethan n'échappa pas au coup d'oeil critique de la jeune femme. Il fallait s'y attendre. Se pointer en caleçon et en tee-shirt devant une amie, ce n'était jamais bien vu. Mais il était chez lui et il avait été prit de cours. Si elle l'avait informée de sa venue, il aurait fait un effort vestimentaire. Et si il avait eu le temps, il se serait changé. Le geek prit deux verres et une brique de jus d'orange qu'il posa sur la table. Devant Taylor, il y avait déjà un bol de lait chaud mais il savait combien elle détestait cela. Sa mère avait tendance à donner des bols de lait à tout ceux qui venaient. C'était désespérant mais elle voulait être la meilleure hôte possible. Elle y arrivait parfois quand elle ne se mêlait pas trop aux conversations de son fils et de ses amis. Les seules personnes qu'il ramenait à la maison, étaient ses amis de la fac avec qui il jouait durant des heures. Jamais il n'avait emmené une fille dans sa maison, même pas Tess. Vous imaginez. C'est sûrement pour ça que sa mère avait cru qu'ils étaient ensemble. C'était tout à fait légitime de la part d'une mère désespérée qui voyait son fils de vingt-deux ans resté dans sa chambre sans voir aucune fille. Comme toutes les mamans, elle s'inquiétait. Mais parfois l'inquiétude était lourde pour le fils.
Il s'affichait en caleçon superman, ce qui n'échappa pas à Taylor. Elle lui fit remarquer en répondant à sa première question. Ethan haussa les épaules. Etait-ce un tort de vouloir jouer et dormir ensuite ? Il aurait peut-être dû dormir plus tôt, c'est vrai mais il n'allait pas arrêter sa partie sous prétexte qu'il devait se coucher tôt. Il lui en fallait plus pour se coucher de bonne heure. Il ne répondit pas à son commentaire. Que pouvait-il bien répondre ? De toute façon, ça ne la regardait pas. Elle pouvait toujours le lui reprocher,cela ne changerait absolument rien. Lorsqu'il lui demanda ce qu'elle faisait là. Elle lui répondit par une plaisanterie. Évidemment, tiens. Elle venait le voir juste pour le mater. Il ne pouvait pas la croire, il n'était pas son genre d'homme. Il eut un sourire en même temps qu'elle prit un air amusé. Elle enchaina sur une histoire d'interrogations, de rattrapage, de remise à niveau... Mais qu'est-ce qu'elle lui disait là. Il fronça les sourcils. Avait-il loupé des cours ? Si tel était le cas, Taylor serait la moins bien placé pour le faire rattraper ses cours. Elle n'avait rien d'une geek. Mais il comprit rapidement que ce n'était pas du domaine scolaire dont elle parlait mais plus de lui. Sur son ordre, Ethan se leva. Elle avait prit un ton qui interdisait toute discussion. Il se plaça debout, à côté de sa chaise. Il la regarda avec méfiance. C'est qu'elle pouvait se montrer effrayante Taylor. Elle le poussa doucement de son doigt mais il ne bougea pas. Il baissa son regard sur elle, attendant ce qu'elle avait à dire. Il ne savait pas encore ce qui l'attendait. Il restait dans le noir le plus total.
Ahaha, elle était marrante. Il ne devait pas se présenter ainsi devant une fille mais est-ce qu'on lui avait seulement laissé le choix ? Non, alors elle n'avait pas à faire de commentaire. Voilà que Taylor se mettait à lui donner des leçons pour attirer les filles. Est-ce qu'il en avait envie ? Difficile à dire. Il ne voulait pas attirer les filles. Il voulait attirer une fille en particulier. Les autres, il s'en fichait. Taylor termina en l'interrogeant sur le nombre de caleçons semblables qu'il avait. Il se passa la main dans les cheveux, signe qu'il était gêné. Disons qu'il en avait plus d'un mais pas une dizaine non plus. Parce que maintenant, elle voulait s'immiscer dans sa vie ultra personnelle ? Jusqu'à choisir la couleur de ses caleçons ? Ca devenait inquiétant.
« Quelques uns mais je ne les met plus. » Quel affreux mensonge. Il les met toujours même si cela se fait de plus en plus rare. Enfin, il met tout de même d'autre sous-vêtements mais moins souvent ceux avec des super héros dessus. Et oui, il mûrit le petit Ethan. « Pourquoi ? Ils sont si affreux que ça ? »
Ethan connaissait déjà la réponse. Il s'en doutait que ses caleçons n'étaient pas au goût de Taylor. Mais avait-elle besoin de critiquer ses sous-vêtements ? Lui aussi, il pouvait le faire avec ceux de son amie. Pourquoi s'intéressait-elle soudain à lui ? Elle comptait peut-être le caser avec une amie à elle. Ou peut-être était-ce un pari qu'elle s'était fait. Il n'en savait rien. Absolument rien.
Taylor V. Oliviero
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Sam 14 Nov - 19:46
Dans l’état actuel des choses, nul doute que l’on pouvait comparer Taylor à une véritable garce. Il faut dire que depuis sa récente séparation avec Keith, elle avait retrouvée ses méchantes petites habitudes - notamment sa relation plus que malsaine avec Ambre - et que tout le travail sur elle qu’elle avait fait semblait s’être évaporé, avoir disparu dans une fumée incertaine pour laisser la petite peste qu’elle avait toujours été faire son retour. Tout cela surement parce qu’elle n’avait jamais grandi dans un univers sain. Fille unique de la noble famille du dernier empereur du Mexique, elle était le fruit de l’union de deux êtres qui ne s’aimaient point, qui n’avaient que du mépris l’un pour l’autre et qui se fichaient éperdument de leur progéniture qui avait grandi sans amour, sans le moindre soutien de la part de ses ainés et qui avait du se forger seule une personnalité. Son manque affectif avait été comblé par l’argent et par le pouvoir - deux choses plus que dangereuses avec lesquelles elle jouait depuis toujours sans que cela ne semble l’affecter plus que cela. Elle s’était construite une carapace, un château fort pour ne plus avoir à souffrir d’une quelconque manière que cela. Et si cela n’excusait pas son comportement, cela aidait à mieux le comprendre. Et désormais, du moment qu’elle obtenait ce qu’elle, elle désirait, elle se fichait royalement de faire souffrir les autres - à quelques exceptions près comme Nola ou Riley. C’était un miracle qu’elle se soit attachée aux deux jeunes femmes, elle qui n’aimait guère être trop proche des gens et qui gardait toujours cette distance minimum avec les autres, comme s’ils n’étaient pas dignes de l’approcher de trop près. Mais ce n’était pas ça. C’était bien plus complexe. Comme la jeune fille qui n’était pas qu’une garce lambda mais tout un système complexe qui pouvait vous donner de véritables migraines si vous tentiez de le décoder, ce que peu de personnes avaient tenté de faire jusqu’à présent.
Mais pour l’heure, c’était à elle d’analyser un autre individu, et ce dernier n’était autre que le geek dans toute sa splendeur qui se trouvait juste devant elle, dans la tenue la plus débraillée qui soit et qu’un préadolescent de treize ans aurait très bien pu également porter. Le seul problème, était que lui il en avait 22. Elle n’osait même pas imaginer les réactions que les jeunes filles devant lesquelles il avait du se déshabiller avant de passer à l’acte avaient du avoir. Si cela avait été elle, nul doute qu’elle aurait explosé de rire avant de le planter là comme un idiot. Cruelle ? Peut-être mais honnêtement, n’était ce pas un violent tue-l’amour que cela ? Ca le rendait aussi attirant… qu’un… qu’un… Elle n’arrivait même pas à trouver un élément de comparaison. Elle sentait qu’elle allait devoir mettre son grain de sel dans tout cela. Il ne pouvait définitivement pas conserver cela dans sa garde robe. En effet, même s’il lui affirma ne plus les mettre, elle ne le crut pas une seule seconde. D’ailleurs, elle croisa ses bras sur sa poitrine alors qu’elle levait un sourcil et lui disait d’une voix taquine et désabusée dans un même temps.
Taylor - « Je vois et aujourd’hui c’était une occasion spéciale en l’honneur de ma venue, c’est cela ? »
Après tout, s’il y avait bien une personne à qui on ne pouvait définitivement pas mentir, c’était la brunette. Elle était si méfiante avec le reste de l’humanité qu’elle décelait le moindre mensonge, même le plus habile. Et qui plus est, la gène d’Ethan a ce sujet semblait des plus évidentes. Et aussi étrange que cela puisse paraitre quand on connaissait la jeune femme, cela fit naitre un petit sourire amusé teintée d’une certaine tendresse sur ses lèvres alors qu’elle levait les yeux au ciel quand il lui demanda si c’était si affreux que cela. Ne répondant pas tout de suite, elle se recula pour contourner de nouveau la table et aller prendre son verre de jus d’orange dans lequel elle but une longue gorgée avant de le faire tourner entre ses doigts fins, jetant un coup d’œil au garçon alors qu’elle lui disait d’une voix entendue avec un sourire mutin en coin de ses lèvres la phrase suivante pour répondre enfin à sa question.
Taylor - « Imagine moi avec une culotte de grand-mère, un peu comme celle de Bridget Jones ou des dessous agrémentés de petits lapins et tu auras ta réponse. »
Bah quoi ? Quel meilleur moyen de faire comprendre ce genre de choses à une personne que par des images ? Après tout, c’était encore le plus simple et généralement le plus percutant. Pendant un instant, elle dut se retenir de rire en imaginant le tout. Franchement, elle ne savait pas depuis combien de temps elle avait troqué ces sous-vêtements de gamine pour ceux qu’elle portait aujourd’hui mais cela remontait à loin. Il faut dire que contrairement au geek, la jeune fille avait toujours eu des mœurs légères et qu’elle avait donc très rapidement compris qu’il y avait des choses que l’on ne pouvait décidément pas porter, aussi mignon cela puisse-t-il être. C’est vrai qu’il avait quelque chose de chou dans son caleçon Superman, mais ce n’était définitivement pas attirant. Nada. Zéro. Cela lui rappela la question qu’elle s’était posée un peu plus tôt quant à ses ex’. Après tout, peut-être que cela été un appareil de séduction a grand succès chez les Geeks quoi qu’elle doute un instant que cela puisse fonctionner sur Richards vu que cette dernière avait choisi Keith comme petit ami. Un instant, à cette pensée, sa main se contracta autour de son verre sous le coup de la colère qui remontait et qui venait la posséder de nouveau. Cette fille… Inutile de vous dire qu’elle l’avait dans le collimateur. Qu’elle comptait tout bonnement la détruire. Cette stupide Geek ne savait pas à qui elle avait affaire. Et elle allait bientôt amèrement regretter de s’être immiscée entre le beau brun et elle. Mais pour l’heure, elle se reprit en inspirant longuement alors qu’elle portait une nouvelle fois son verre à ses lèvres pour boire un peu. Ce n’était pas le bon moment pour se laisser aller à la haine et elle devait se montrer attentive à Ethan. Ethan… Elle s’appuya un instant contre la table alors qu’elle posait le verre sur cette dernière en tournant son regard doré vers ce dernier, signe qu’elle s’apprêtait à lui poser une nouvelle question.
Taylor - « Honnêtement Ethan, on est entre amis alors tu peux me le dire… Devant combien de filles tu t’aies montré ainsi ? Tes ex’, les filles d’une nuit ou je ne sais quoi d’autres ne t’ont jamais fais de remarques à ce sujet là ? »
Une fois de plus, elle allait directement au but alors qu’elle le regardait calmement et avec un sérieux pour le moins déconcertant. Il faut dire qu’elle prenait sa mission très à cœur du fait qu’elle savait pertinemment que sa relation avec Keith dépendait de la métamorphose qu’elle arrivait à obtenir du geek. Transformer une vilaine petite chenille en un sublissime papillon pour en capturer un autre encore plus attrayant. Voilà quel but elle poursuivait secrètement et sans le moindre remord quant aux divers maux que cela pourrait éventuellement entrainer…
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Dim 15 Nov - 0:40
Ethan n'était pas issu du même milieu social que Taylor. Cela se voyait déjà au quartier dans lequel il habitait. Mais il ne s'en plaignait. Le bonheur ne se trouvait pas dans l'argent, il se trouvait dans la manière de vivre. Ethan était heureux. Il faisait ce qu'il aimait et il était entouré de personnes qu'il aimait. Il ne pouvait rien demander de plus. Parce que lui avait trouvé le bonheur, il souhaitait la même chose à ses proches et les aidait même à le trouver. Comme il l'avait fait quelques années plus tôt avec ses parents. Ceux-ci étaient restés ensemble alors que leur couple ne tenait plus. Ils voulaient montrer à leur fils qu'il avait un environnement sain et stable. Une envie qui s'était traduite par de la comédie. En effet, ils avaient fait comme si leur couple revivait une nouvelle fois. Ils lui faisaient croire qu'ils étaient plus amoureux que jamais, qu'ils s'aimaient à la folie et que leur couple ne se séparerait pas de sitôt. Ils avaient même fait une seconde lune de miel. Leur comédie était allé loin. En réalité, pendant cette lune de miel, sa mère était partit en vacance chez une vieille amie qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Et son père était allé dans la campagne avec une de ses maitresses. Tout ça pendant que leur fils pensait qu'ils étaient de nouveau amoureux. Néanmoins, leur comédie ne dura pas bien longtemps. Ethan avait réalisé qu'ils n'étaient pas heureux. Il leur avait dit qu'ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient, il n'en avait rien à faire. Tant qu'ils étaient heureux, il n'y avait que ça qui importait. C'est ainsi qu'ils divorcèrent pour se remarier peu de temps après. Et c'est pour cela qu'il se retrouvait, debout, devant Taylor, dans sa cuisine. Ils avaient voulu prendre un nouveau départ et avaient emmenés leur fils unique avec eux, évidemment. Ils voulaient prendre un nouveau départ mais pas abandonner leur enfant. Pour une nouvelle vie, quoi de mieux qu'une nouvelle ville, de nouveaux amis, une nouvelle maison. Ses parents avaient compris qu'ils ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. Ils avaient repris leur amour là où ils l'avaient laissés quand Ethan était né. Les transformant en adolescents. Enfin, c'était l'effet qu'ils lui faisaient. Enfin, ce n'est pas plus mal. Au moins, Ethan voyait ses parents tous les jours et ils étaient contents. Il ne leur avouerait jamais mais il était bien content qu'ils se soient remit ensemble. Il ne se voyait vraiment pas passer un week-end sur deux chez un et le reste du temps chez l'autre.
Bien qu'ils soient amis, Ethan ne connaissait rien de la famille de Taylor ou de sa vie. Elle restait secrète la-dessus alors que lui, lui racontait souvent ce qu'il se passait chez lui. C'était étrange mais tout le monde n'aimait pas raconter sa vie. Si ça se trouve, elle avait la belle vie et elle ne voulait pas s'en vanter devant lui, de peur de le rabaisser et de le vexer. Ou alors, sa vie était triste et elle jalousait celle de son ami. En tout cas, elle avait de l'argent. Ca, personne l'ignorait et le groupe auquel elle appartenait le montrait très bien. Et puis, tout le monde savait que ses parents exerçaient des métiers pour le moins important. Pour rajouter à la tonne de mystères qui planait au-dessus d'elle, on pouvait rajouter son amitié avec Ethan. Qu'est-ce qu'une fille riche et un garçon aux revenus modestes faisaient ensemble. Pour certains, c'était signe qu'il y avait manipulation. Pour d'autres, plus optimiste, qu'ils s'étaient liés d'amitié. Pour Ethan, c'était la deuxième solution. Taylor se montrait gentille envers lui, elle se mettait même à lui donner des leçons pour plaire aux filles. N'était-ce pas une preuve ? En tout cas, pour lui, ça en avait tout l'air. Il était bien trop naïf pour s'imaginer une seconde que cette fille au visage angélique et doux était capable de le manipuler. Non, elle en était incapable. Il en était sûr et certain. Quand il entendait ses amis lui raconter des rumeurs à propos de la jeune femme, il les démentait. Enfin, celles qu'il pensait fausses. Il se faisait bien trop d'illusions. Ethan vivait dans un monde qu'il croyait être le réel mais qui ne l'était pas. Il accordait sa confiance trop rapidement, un défaut qui le mènerait à sa perte, tôt ou tard.
Lorsque l'étudiant lui répondit, Taylor ne le crut pas. Il était un piètre menteur. Pourtant ses mensonges fonctionnaient toujours avec sa mère. Il est vrai que l'apparente gêne qu'il avait ne l'avait pas aidé du tout, voir l'avait trahi. De toute manière, elle aurait fini par deviner qu'il lui mentait. Il ne savait pas comme, mais Taylor arrivait à distinguer le vrai du faux. C'était effrayant. Cette fille était un détecteur de mensonges sur pattes. La jeune femme lui répondit avec ironie. Elle avait repéré ce qui ne tenait pas la route dans son excuse. Visiblement, elle trouva son caleçon horrible. Alors, ça serait la vexé si il répondait par l'affirmatif, son seul échappatoire. Il préféra rester silencieux. Sa pensée fut confirmée quand Taylor lui demanda de l'imaginer en culotte de grand-mère avec des lapins. Bon l'effet n'était pas terrible. Ethan grimaça en évoquant cette image dans son esprit. Oui mais tout de même, il ne portait pas de caleçons de grand-père. Maintenant qu'il connaissait l'opinion de Taylor et ce à quoi il lui faisait penser, il était presque près à oublier ses sous-vêtements superman. Pourtant sa mère ne lui avait jamais rien dit à ce propos. Peut-être qu'elle avait trop peur de heurter l'innocence de son fils en lui avouant que ses sous-vêtements étaient... un peu trop enfantin. Pendant qu'un silence s'installait entre eux, Ethan vit quelque chose changer chez la jeune femme. Il ne saurait dire quoi. De la colère ? De l'impatience ? De l'amusement peut-être ? Il n'en savait rien. Il n'arrivait pas à définir ce qui apparaissait parfois dans son regard. Car oui, ce n'était pas la première fois qu'il voyait ce petit truc qui l'envahissait pendant quelques secondes avant de disparaître. La question qui suivit le sortit de ses pensées. Pour le plonger dans un second état de gêne. Ah, quelle question. Elle s'attendait peut-être à ce qu'il soit sortie avec des dizaines de filles ? Lui, un geek ? Ca serait un miracle. Le nombre de filles devant lesquelles il s'était montré dans cette tenue tenait sur une main. On pouvait même réduire le nombre à deux doigts. Mentir ne servirait à rien. De toute manière, il était bien connu que les geeks n'attiraient pas les filles.
« Ca se résume à deux filles, toi et ma mère. Alors tu sais... »
Il haussa les épaules. Avant elle, sa mère n'avait jamais fait de commentaire sur sa tenue. Elle s'en fichait totalement. Il faut dire qu'elle en avait sûrement vu d'autre avec son mari et ses propres frères. Ethan
Taylor V. Oliviero
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Dim 15 Nov - 23:08
Taylor ne parlait jamais de sa famille et ce pour plusieurs raisons. La plus évidente était qu’elle était ici un peu de manière incognito. Après tout, c’était pour la tenir loin du tumulte de la vie au Mexique qu’on l’avait envoyée ici et pour lui apprendre à se comporter comme une jeune fille de son âge lambda, ce qui était un véritable échec pour le moins cuisant quand on regardait tout cela de plus près. Après tout elle était toujours aussi hautaine, capricieuse et froide qu’autrefois avec les autres et elle n’avait pas plus de remord que jadis à les utiliser à son avantage. Il faut croire que les mauvaises habitudes sont bien difficiles à changer, surtout quand personne n’est là pour vous aider à le faire. Son oncle ? La bonne blague. Il ne valait pas mieux que son père. Les hommes qui pensaient plus à leurs maitresses et à leur argent qu’à leur progéniture, c’était courant dans la famille et maintenant, elle ne s’en formalisait même plus. De toutes les manières, qui se souciait bien de l’avis d’une gamine comme elle ? Enfin gamine, c’était à revoir mais bon, les adultes ont bien souvent tendance à se voiler la face quand on aborde le cas des générations les suivant. C’était aussi un facteur qui expliquait pourquoi la brunette détestait autant sa famille, autre raison majeure de son silence vis-à-vis de cette dernière. Oh oui, il y avait plus que de la tension entre les membres de ce clan et il suffisait de voir le voile sombre qui semblait tomber sur les prunelles de la mexicaine quand quelqu’un osait aborder le sujet en sa présence. Elle ne savait pas qui elle tenait le plus en horreur de ses deux géniteurs. Son père qui n’avait jamais été là pour elle, qui la traitait en public comme une sorte de poupée bien mignonne, bien docile qu’il pouvait exhiber comme bon lui semblait comme si elle était un joli petit toutou bien dressé ou alors sa mère qui semblait être rongée par l’envie et la jalousie face à la beauté et la jeunesse de son enfant et qui ne cessait de la rabaisser pour tenter - piteusement - de se mettre en valeur quand elles étaient ensembles. Le mépris contre l’indifférence. Un choix des plus charmants à faire, n’est-ce pas ? Pourtant, l’étudiante ne se plaignait jamais de sa situation. Cela n’était absolument pas dans sa nature et ceux qui la prenaient en pitié avaient le don de la porter sur les nerfs. Elle allait bien ! En quelle langue fallait-elle qu’elle le dise ? Elle se foutait royalement de cette situation. Cela ne l’affectait plus depuis bien longtemps alors qu’on la laisse tranquille à ce sujet à la fin.
Voilà pourquoi elle ne se sentait surement pas à sa place dans cette maison. Après tout, même dans l’air ambiant qui l’entourait, on pouvait ressentir le bonheur de former une famille unie et cela ne lui était guère appréciable. Si habituée à se tenir le plus loin possible de ce genre d’ambiance qui avait le don de l’écœurer, elle se devait pourtant de faire aujourd’hui un effort ou son plan tomberait à l’eau. Du genre obstinée et ne baissant jamais les bras face à l’adversité, ce n’était pas un obstacle de ce genre qui allait se mettre entre elle et son but final. Nul doute que si la jeune femme avait été amenée à commander les armées, celles-ci n’auraient connu que des victoires pour le moins écrasantes avec un tel général à leur commandement. Pas du genre à penser aux conséquences que ses actes pouvaient avoir sur les autres, elle était cependant si minutieuse dans ses actes - jusqu’au choix de ses mots - qu’elle pouvait retourner la pire des situations à son avantage. Et c’était un peu ce qu’elle faisait en ce moment même avec le geek. Après tout, l’instinct de ce dernier aurait du lui conseiller de se méfier de la « Honey Money » qui était presque son ennemie naturelle du fait de son clan et pourtant, voilà qu’il l’accueillait comme sa meilleure amie chez lui, un samedi matin. Mais rien de tout cela n’avait été laissé aux mains du hasard. Tout avait été calculé par les bons soins de cette brune qui aurait probablement fait frémir de peur les méchants les plus coriaces des comics de son vis-à-vis s’ils avaient eu connaissances du vil esprit qui pouvait bien se cacher derrière cette frimousse presque angélique. Et pour l’heure, elle le regardait, n’arrivant même pas assimiler ce qu’il venait de lui dire. En dehors de sa mère, elle était la première fille à le voir ainsi vêtu ce qui signifiait qu’à vingt deux ans il était aussi pur que les nonnes tout au fond de leur couvent. Oh my god. Elle avait vraiment tiré le gros lot avec lui et elle allait devoir user de bien des stratagèmes pour en faire le mâle par excellence. Un véritable défi en soi qui ne semblait pas aisé à relever mais elle ne désespérait pas. Après tout, elle restait Taylor Oliviero. Elle arriverait bien à faire quelque chose de ce garçon. Soupirant doucement, elle pencha la tête légèrement sur le coté alors qu’elle posait un regard calme sur le geek malgré la discussion qui aurait probablement pu gêner une autre fille. Oui mais voilà, elle n’était pas une autre.
Taylor - « Donc…Cela veut dire que tu es toujours vierge, c’est cela ? »
Aussi étrange que cela puisse paraitre quand on connaissait la jeune femme et son expérience dans le domaine, il n’y avait aucun mépris ni même condescendance dans sa voix, juste une constatation d’un fait. Elle avait du mal à se faire à cette réalité, surement du fait qu’elle était plutôt du genre à fréquenter des gens très libéré au niveau de leur sexualité. Alors imaginer qu’on ne puisse pas être passé à l’acte a vingt-deux ans, même en étant un accro à son pc, ca lui apparaissait comme quelque chose d’étrange. Après tout, les geeks étaient des êtres sexués et donc ils auraient été logiques qu’ils se reproduisent entre eux. Mais non, ce n’était pas le cas. Enfin passons. Elle fronça soudainement les sourcils alors qu’elle jouait avec une de ses boucles noires, comme prise dans ses pensées alors qu’elle finissait par tourner son visage presque soucieux en direction du brun, une question lui brulant les lèvres.
Taylor - « Soit mais… As-tu déjà embrassé une fille ? Je ne parle pas de ces baisers d’enfants que l’on se donne rapidement sur les lèvres comme si on avait peur de se faire attraper mais d’un véritable échange pour le moins intense et fiévreux avec ton partenaire ? »
Elle craignait le pire mais s’il fallait reprendre les bases même, alors elle le ferait. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser dans ce petit enseignement quoi que ce soit de coté. Ce n’était pas n’importe qui qu’Ethan aurait à affronter sur le plan de la séduction. C’était Keith. Et elle savait mieux que quiconque à quel point il pouvait être doué dans ce domaine. Mais nul doute qu’avec les conseils de la brunette, l’adepte de la nouvelle technologie pourrait réussir à percer le cœur de sa charmante - et ô combien agaçante - blondinette, lui laissant ainsi le champ libre pour récupérer son homme. Et tout rentrerait dans l’ordre. Oui, absolument tout…
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Lun 16 Nov - 18:47
Ethan ne s'était jamais demandé si c'était un tort de ne jamais avoir couché. Il ne s'était jamais posé la question. De toute manière, il ne se préoccupait pas de ça. Pour lui, il n'y avait que ses passions. L'amour, le sexe, tout ça n'avaient aucune place dans sa vie. Jusqu'à ce qu'il rencontre Tess. En la rencontrant, il avait découvert l'amour pour la première fois. Avant elle, il n'avait jamais ressentit cela. Il avait été intéressé plusieurs fois par des filles qui n'étaient pas pour lui et qui, de toute manière, n'auraient pas acceptés. Au lycée, Ethan n'intéressait personne. Il était le geek en puissance, toujours plongé dans ses comics ou devant son ordinateur. Les gens ne le trouvaient pas passionnant. Il aimait des choses qu'eux n'aimaient. La chimie, les comics, les ordinateurs, les jeux vidéos. Tout ça ne leur plaisaient. Ils préféraient encore le fuir plutôt que lui parler. Et il ne s'en portait que mieux. Il préférait encore être seul avec son monde plutôt que de devoir entendre des moqueries ou supporter les humeurs de ses amis. Il aimait être tranquille dans son coin. Il n'était jamais importuné et ne dépendait de personne. Même si parfois la solitude le pesait un peu. Mais maintenant qu'il était à l'université, il réalisait qu'être seul dans le monde réel était difficile. Et puis, il avait rencontré des personnes comme lui. C'est ce que diraient les autres. Ethan avait trouvé des personnes qui partageaient les mêmes passions. Dont Tess. A la rentrée, il avait apprit qu'elle sortait avec Keith. La même personne qui se servait de lui comme défouloire. Ça avait été un coup dur. D'autant plus qu'elle était sa meilleure amie. Le jeune homme n'avait rien dit à son amie parce qu'il avait peur de la blesser. Il avait agi dans son intérêt. En la rencontrant, la question de l'amour s'était posé. Il avait mit longtemps avant de comprendre ses sentiments. La question du sexe ne s'était jamais posé pour la première fois. Ce n'est qu'aujourd'hui qu'il réalisait qu'il ne faisait pas le poids à côté de Keith. Tess avait raison d'avoir choisi le honey. Il se sentait nul à côté. Taylor avait sûrement remarqué qu'il n'était assez bon pour rivaliser contre cet homme et avait décidé de l'aider.
Il laissa apparaître une seconde grimace sur son visage. Il était vraiment nul. Ethan n'avait eu aucune relation amoureuse. Jamais. Maintenant, il réalisait l'importance de ce qu'il avait révélé à Taylor. Combien d'adulte de vingt-deux ans était vierge, n'avait embrassé aucune femme, vivait encore chez ses parents et portait des caleçons superman ? Un, sûrement. Il était un cas désespéré. Il ne se sentait vraiment pas prêt. Si il se mettait à changer, il aurait l'impression de ne plus être lui. Mais l'était-il encore ? Son comportement n'avait pas changé avec sa maturité. Ce qu'il était aujourd'hui, c'était ce qu'il était lors de son adolescence. Il était resté exactement le même. Ethan n'avait pas cherché à changer, trouvant un sentiment de sécurité et de familiarité dans ses habitudes. Oui c'était ça, il se sentait en sécurité. Il était effrayé à l'idée de changer de comportement, de peur de ne pas se retrouver dans ses actes. Maintenant, il réalisait qu'il ne saurait jamais ce qu'était le changement tant qu'il n'aurait pas changé. Il avait fallu que Taylor vienne avec ses leçons pour qu'il réalise cela. Ici plus qu'au lycée, le changement était important. Il fallait savoir s'intégrer dans la société. Le geek n'en avait pas vu l'utilité puisqu'il avait trouvé des personnes qui partageaient le même centre d'intérêt. Et surtout, en entrant à l'université, il se montra plus intéressé par les filles. Une plus particulièrement. Une geek comme lui. Qui le pensait gay, ce qu'il n'était pas. C'était frustrant de savoir que la fille qu'on aimait vous pensait homosexuel.
Cela lui faisait bizarre de parler de sexe, de filles et tout ce qui touchait de loin ou de près à ces sujets. Surtout avec Taylor. Elle était sa meilleure amie mais jamais ils n'avaient abordés ce genre de sujet. Il y avait une première fois à tout, n'est-ce pas ? Ethan lui avoua qu'il ne s'était montré dans cette tenue qu'à deux femmes. C'était assez petit comme chiffre. D'autant plus quand on savait qu'il s'agissait de sa mère et de Taylor. Avant qu'elle n'entre dans cette maison, il ne s'en souciait même pas. Mais aujourd'hui, elle avait réveillée une sonnette d'alarme dans sa tête. Il était entrain de se transformer en célibataire endurcit. Et ce n'était vraiment pas ce qu'il voulait. Si on lui demandait comment il se voyait dans dix ans, le jeune homme répondait qu'il se voyait marié, ou en couple, avec déjà un ou deux enfants. Pour lui, c'était une évidence. Il ne pouvait pas rester seul toute sa vie. Il souhaitait fonder une famille, comme l'avaient fait ses parents avant lui. Non, il ne se voyait pas vivre seul comme les célibataires des films. Ce n'était pas une vie pour lui, ça. Mais ce rêve se réaliserait peut-être qu'une fois qu'il l'aura décidé. Et pour cela, il fallait qu'il s'en donne les moyens. Taylor lui répondit par une question. Malheureusement, elle semblait connaître la réponse sans même avoir à poser la question. C'était bien malheureux.
« Je crois bien que oui. »
Ethan ne se souvenait pas si il avait déjà ressentit l'envie de coucher avec une femme. Pour lui, c'était secondaire, voir même en fin de la liste des choses primordiales. Les femmes étaient des extraterrestres pour lui. Elles étaient là, il pouvait les toucher mais il n'arrivait pas à les cerner, comme si elles étaient faites autrement qu'eux, les hommes. Ce n'était pas tout à fait vrai mais pas tout à fait faux quand même. Les hommes et les femmes étaient différents mais proches quand même. Pour le geek, les femmes se rapprochaient plus d'une espèce humaine qu'il ne connaissait pas. Certes, il s'était lié d'amitié avec de nombreuses filles depuis son arrivée à l'université. Toutes ces filles avec qui il était ami, il les classait inconsciemment dans une catégorie entre les femmes et les hommes. Comme si il savait qu'elles étaient des femmes et qu'il avait réussi à les comprendre. Il partait du principe qu'une femme était incompréhensible. Comprendre ses amies relevaient donc du miracle. C'est pour cela qu'elles avaient une catégorie bien à elle. Mais cela ne faisait pas de lui un expert. Ils restaient juste des amis, c'est tout. Il n'y avait jamais eu plus et Ethan s'en fichait. Tout comme il n'avait jamais eu de relation sexuelle, il n'avait jamais embrassé. Il se rappelait vaguement d'un baiser échangé pendant son enfance mais ce n'était qu'un bisou entre deux enfants, pour savoir ce que ça faisait. Et il n'avait que cinq ans. Depuis son adolescence, il n'avait jamais embrassé personne. Il avait réellement des lacunes en matière de filles. Taylor devait le trouver ridicule et surtout nul. Il ne connaissait rien, absolument rien. Toute son éducation était à refaire.
« C'est-à-dire que ben... non. »
Il laissa tomber la fin de sa phrase après un temps d'hésitation. Mentir ne servirait à rien. Elle finirait par s'en rendre compte. Ce avait quand même eu dû mal à sortir. Il se sentait idiot, totalement idiot. Lui qui était incollable sur des tonnes de sujets était incapable de se montrer à la hauteur sur l'amour. Pourtant, l'amour était sûrement la chose la plus naturelle de toutes. Il l'avait à porter de main tout les jours, quand il côtoyait Tess. Ca ne tenait qu'à lui de lui avouer ses sentiments. L'amour était peut-être la chose la plus naturelle qu'il soit, elle était la plus compliqué. Ethan le savait bien. Depuis son enfance, il n'avait eu que ses passions dans la vie. Il ne souciait pas de l'amour. C'était un phénomène inexplicable et impossible à ses yeux. L'amour, le prince charmant, tout ça, ce n'était pas pour lui. Jusqu'à Tess.Il grimaça devant son manque de pratique. Beaucoup d'hommes de son âge étaient déjà sortis avec au moins une fille. Lui non. Il poussa un soupir. Le seul réconfort qu'il arrivait à trouver, c'était qu'on ne pouvait pas être bon en tout.
« Je suis nul, hein ? »
Taylor V. Oliviero
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Mar 17 Nov - 0:40
Contrairement à Ethan, la question de savoir ou non si la jeune femme voulait ou non passer à l’acte avec un homme quelconque s’était très vite posée. Ou plutôt, on ne lui avait pas vraiment laissé le choix. C’était un secret qu’elle gardait encore pour elle, seulement ses deux meilleures amies étant au courant de ce qu’elle avait pu vivre cette nuit là et qui expliquait probablement pourquoi elle tentait tant de se débarrasser de ce souvenir qui la hantait toujours cinq ans plus tard, comme une ombre plantant au dessus de sa tête. Par la suite, tout s’était enchainé très rapidement et il fallait admettre que la relation qu’elle avait entretenue avec Ambre y avait été pour beaucoup. Entre eux, tout n’était que jeu et provocation en tout genre et c’était presque dans l’ordre naturel des choses qu’ils furent amenés à partager le même lit. Pour elle, cela coulait de source et elle n’avait jamais trouvé cela bizarre. C’était quasiment inévitable. Et cela avait sonné le commencement de sa vie pour le moins délurée de jeune femme libérée. Si certaines jeunes femmes de son âge n’assumaient pas leur sexualité, c’était tout son contraire. La jeune femme n’avait jamais eu honte de visiter bien des draps et elle trouvait même cela plutôt amusant et distrayant. Après tout, les hommes se pensaient presque tous des traqueurs et les voir perdre leur confiance en eux quand ils se retrouvaient à un prédateur encore plus redoutable qu’eux, c’était presque jouissif. Oui, il y avait quelque part une volonté de les faire souffrir, comme pour se venger d’un homme qui l’avait blessé à travers un millier d’autres. Et rancunière comme pas deux, sa vendetta n’était pas prête de s’arrêter en si bon chemin. Pourtant, il fut un tant où la tornade dévastatrice qu’elle était semblée s’être calmée, celui où elle était connue pour être la petite amie de Keith Seth McGowan mais pour le moment - mais elle comptait remédier à cela - ce n’était plus le cas et elle était retombée dans cette spirale infernale de vices en tout genre, Ambre s ‘étant fait une joie de la voir revenir vers lui, vers sa véritable place. Mais était-ce seulement le cas ? A quel monde appartenait-elle vraiment ? Était-elle condamnée à devenir comme sa mère, une femme hautaine et méprisante, qui ne pensait qu’à ses amants et à sa beauté passée ou pouvait-elle seulement aspirer à plus que cela ? Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Et ne voulait plus savoir.
On aurait pu penser qu’elle se moquerait de lui mais à vrai dire, dans sa candeur et sa naïveté, elle le trouvait attachant à sa manière. Il répondait vraiment à la caricature du geek par excellence, un jeune homme qui avait passé toute sa jeunesse derrière un écran plutôt qu’à l’extérieur avec ses semblables et qui était finalement arrivé à un point de non retour dans sa vie sociable. Cependant, cela la fit sourire tout doucement en se disant que finalement, le fait qu’il se retrouve entre ses griffes comme un pantin qu’elle utiliserait dans sa quête pour récupérer Keith ne serait pas une si mauvaise chose pour lui. Elle connaissait ses méthodes, elle savait où elle allait et ce qu’elle comptait faire du jeune homme et dans un sens, cela allait l’aider à gagner en assurance pour enfin s’assumait comme un homme et plus comme un petit garçon qui restait dans les jupons de sa mère. Dans un sens, même si elle se jouait de lui, il devrait presque la remercier car grâce à elle, sa vie complète allait totalement changer. Voilà qu’elle s’improvisait marraine bonne fée mais elle n’en perdait pas pour autant son but ultime même si désormais, elle voyait quelque chose de divertissant à l’aider de transformer ce petit crapaud en prince charmant qui en ferait tomber un grand nombre en pamoise. Cependant, le chemin jusqu’à ce moment où toutes les jeunes filles se battraient pour qu’il daigne leur jeter ne serait-ce qu’un vague regard était encore loin devant eux et elle savait qu’elle avait encore beaucoup de travail à fournir. Mais elle avait confiance en ces capacités. Quelque soit ce qu’elle serait amenée à faire pour le faire changer, elle savait qu’elle y parviendrait. Tout simplement parce que l’échec n’était pas concevable pour elle. Voilà pourquoi elle ne s’inquiète pas quand le jeune homme lui confia ne jamais avoir embrassé une fille. Elle allait donc devoir entièrement faire son éducation. Oui, elle considérait cela de cette manière. Pour elle, c’était aussi essentiel que savoir marcher ou respirer et si c’était quelque chose de naturel pour certaines personnes - comme elle - peut-être que d’autres avaient juste besoin qu’on leur tienne la main pour savoir comment faire et surtout, bien faire. Ainsi s’improviserait-elle professeur pour lui. Restait juste à savoir comment elle s’y prendrait. Cependant, elle fut tirée de ses pensées par la remarque pour le moins cruelle que le jeune homme s’adressa à lui-même et cela ne lui plut guère - sans qu’elle ne puisse expliquer réellement pourquoi - de le voir se flageller ainsi. Contournant la table pour se rapprocher de lui, elle se surprit à caresser avec une certaine tendresse la joue de ce dernier avant de prendre son menton dans ses doigts pour le forcer à le regarder droit dans les yeux.
Taylor - « Tu n’es pas nul. Je t’interdis de dire ça, d’accord ? Tu es juste inexpérimenté et c’est une chose à laquelle il est possible de remédier. Ce n’est pas une fin en soit. »
Non… Cela pouvait même être un commencement. Un sourire vint soudainement courber les lèvres de la jeune femme qui savait pertinemment ce qu’elle allait faire désormais. Ethan avait besoin d’un guide sur cette voie pour le moins particulière. Et qui mieux qu’elle pourrait remplir ce rôle pour le moins particulier ? Non seulement, elle saurait que les choses seraient bien faites mais cela lui permettrait également, non seulement de garder un œil sur lui mais aussi de le modeler comme elle, elle le désirait. Elle ne pouvait pas rêver mieux. Se reculant de quelques pas, elle croisa alors ses bras sur sa poitrine alors qu’elle s’approchait de la cafetière un peu plus loin d’où s’échapper du café fumant et comme si elle était chez elle - après tout, qui oserait lui dire quoi que ce soit - elle en servit deux tasses alors qu’elle en posait une sur la table avant de porter l’autre à ses lèvres, un petit sourire mutin et mystérieux flottant toujours sur ces dernières avant qu’elle ne se décide à en expliquer la raison avec une voix des plus sérieuses et des plus convaincues, signe qu’elle avait pris une décision et qu’elle ne comptait pas revenir dessus. Les négociations ne seraient absolument pas envisageables.
Taylor - « Ce que tu as besoin, c’est d’un bon professeur. Et c’Est-ce que je vais être pour toi, Ethan. Je vais t’apprendre tout ce que je sais sur l’art de la séduction. Et ca commence dès maintenant. Première leçon. Le baiser. »
Oui, elle comptait bien lui enseigner ce genre de choses et même plus pour être sure qu’il pourrait concurrencer Keith dans le cœur de sa rivale. Et il lui suffirait d’observer avec un peu plus d’attention cette dernière pour dénoter ce qui l’attirait ou la faisait fondre. Keith serait bientôt à elle. Ce n’était plus qu’une question de temps désormais.
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Mer 18 Nov - 13:26
Ethan lui assura qu'il était nul. Des choses aussi naturelles que ça, il n'était pas capable de les faire. Alors qu'il connaissait par cœur la force de gravité de la Terre, la distance séparant chaque planète, la prochaine date de sortie du nouveau jeu, du nouveau comic. Des choses tellement inutiles et sans importance comparés à l'amour. Il fut surprit de voir s'approcher Taylor pour lui caresser la joue. C'était bien la première fois qu'elle avait un geste affectif envers lui. Elle le força à la regarder dans les yeux. Elle avait beau dire qu'il n'était pas nul, il trouvait qu'il l'était. Pourtant, il était décidé à se montrer optimiste. Si les super héros étaient aussi défaitistes que lui, ils n'existeraient plus depuis longtemps. Après tout, ça serait comme apprendre une nouvelle matière. On commençait par les bases et tout de ce qui suivait après. Là, ça serait pareil. Comme si il apprenait une nouvelle langue ou une nouvelle matière. Il pouvait bien être capable de le faire. Il était quand même plus intelligent que la moyenne. Bien sûr qu'il y arriverait. Il en était capable, il suffisait d'avoir un peu de motivation. Sans ça, il n'arriverait à rien. Ethan était maintenant plus motivé. Taylor avait totalement raison. Il pourrait remédier à toutes ses lacunes. Ca se faisait facilement après tout. Il en avait vu des personnes s'embrasser. Il pourrait faire pareil. Il fallait juste trouver la personne. C'était sûrement le plus dur. Il se laissa tomber sur sa chaise, plongé dans ses pensées. Il ne connaissait aucune fille qui se laisserait embrasser par lui. Il s'était trop longtemps enfermé dans son monde de geek. Et voilà les conséquences. Il posa son coude sur la table et mit son menton dans sa main ouverte. Ethan poussa un soupir dépité alors qu'une tasse de café venait d'apparaitre devant lui. Il leva les yeux vers Taylor. Elle semblait si sûre d'elle sur ce qu'elle allait faire de lui qu'il n'avait pas le cœur à lui ouvrir les yeux. Qui aimerait jouer les cobayes avec lui ? La jeune femme continua sur son idée. Elle allait être son professeur. Il allait souffrir, il le savait déjà rien qu'en regardant son visage. La première chose qu'il devait apprendre, était le baiser. Il enleva son coude de la table et se retourna sur sa chaise vers la porte comme si il s'attendait à voir quelqu'un entrer. Il resta ainsi quelques secondes avant de poser son regard une nouvelle fois sur son amie. Il écarta les bras et l'interrogea du regard.
« Où sont les filles que je vais devoir embrasser ? »
Il ne pensait franchement pas qu'il allait devoir embrasser Taylor. D'abord parce que sa mère se ferait deux fois plus de raison de croire en cette fausse relation amoureuse. Et parce qu'elle était sa meilleure amie. On n'embrassait pas sa meilleure amie ! Il était peut-être un geek dans le sang mais il savait ce qui se faisait et ce qui ne se faisait pas. Embrasser sa meilleure amie ne se faisait pas. Enfin, à part si c'était Tess. Dans ce cas, c'était différent. Il aimait Tess. Taylor était juste sa meilleure amie. Rien de plus. Et ça n'ira jamais plus loin. Il en faisait la promesse. Ethan fixa quelques secondes la jeune femme. Un doute s'immisçait en lui. Aucune fille n'était présente dans le couloir quand il était descendu. Lorsqu'il avait regardé par la fenêtre, il n'avait vu aucune autre voiture. Ce qui voulait dire qu'aucune fille n'était là pour lui servir de cobaye. D'accord, au moins, il n'attraperait pas une maladie. Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Il ne pouvait décidément pas lui dire qu'il ne voulait pas l'embrasser. Il pourrait toujours mettre ça sur le compte de son apprentissage, à être moins coincé niveau relation. Taylor allait être celle qu'il devait embrasser ? C'était autre chose. Franchement, si elle voulait qu'il l'embrasse, il allait falloir qu'elle le soule. Il fit un geste vers la porte de la cuisine.
« Tu veux que j'aille me brosser les dents, avant ? »
Ainsi, il pourrait planquer tout ce qu'elle voudrait qu'il jette. Et se changer. Chose primordiale. Il était bien décidé à y arriver. Nombreux étaient les super héros qui avaient des petites amies. Il ne savait pas comme ils faisaient pour les séduire, mais Ethan était bien décidé à suivre leur exemple. Non, il n'allait pas se transformer en super héros. Il allait séduire Tess aussi facilement que ses héros de comic. Oui, il était bien décidé. Mais avant de se lancer, il allait devoir suivre les conseils de sa meilleure amie. Un dur et long périple l'attend mais au bout du chemin, la récompense l'attendra. Il en était sûr. Que la force soit avec toi, dirait Maître Yoda. Mais pour le moment, il laissait son éducation entre les mains de sa meilleure amie.
Taylor V. Oliviero
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Jeu 19 Nov - 23:19
Tous les hommes n’étaient pas des chasseurs nés comme Ambre, c’était une vérité qu’il fallait accepter. Après tout, on ne venait pas tous au monde avec les mêmes cartes en main ou les mêmes aptitudes et si certains pouvaient réaliser un exploit dans un domaine sans avoir à se forcer, cela pouvait se révéler un véritable calvaire pour d’autres, ce qui expliquait sans le moindre doute la raison de tels clans dans cette ville qui se livraient une guerre parfois sans pitié. Et bien sur, la demoiselle en faisait partie d’un, comme tous les autres jeunes de la ville même si elle ne se trouvait étonnement pas dans la confrérie dans laquelle on pouvait s’attendre à la trouver. Certes, on ne pouvait rien dire sur sa fortune qui en faisait pâlir plus d’un de jalousie mais ce n’était pas tant cela qui la rendait si spéciale - ou plutôt pas uniquement cela. En effet, elle aurait pu avoir les doigts recouverts de bagues de diamants et le visage d’un thon en boite mais cela n’avait pas été le cas. Dame Nature lui avait conféré des charmes non négligeables et qui faisaient se tourner bien des têtes sur son passage. Et on ne pouvait pas non plus dire qu’elle était une laissée pour compte en ce qui est du domaine du cérébral. Loin d’être une poupée Barbie n’ayant absolument rien dans la caboche, elle possédait une vive et surprenante voire même dangereuse dans certains cas de figures, intelligence qui la mettait bien au dessus du lot de certaines personnes l’entourant. Et que dire de son caractère si ce n’est qu’il était si explosif et difficile à manipuler qu’il n’était pas sans rappeler une bombe prête à éclater à la moindre petite erreur de notre part et dont il fallait donc s’approcher avec la plus grande précaution. Un cocktail pour le moins particulier qui aurait du lui assurer une place pour le moins privilégiées chez les Queens et qui pourtant ne fut pas le cas. Mais pas parce que ces dernières n’avaient pas voulu d’elle, au contraire. Mais parce que la petite latino avait tout bonnement décliné leur invitation. Elle n’avait étrangement pas souhaité rejoindre cette sororité qui était pourtant l’une des plus désirées de toutes. Inutile que cela avait produit chez les étudiantes un tel effet qu’il aurait pu être comparé à une gifle en pleine figure et que durant un certain temps, Stillwater avait été le théâtre d’un affrontement entre ces princesses qui se disputaient toutes le trône jusqu’à ce qu’une sorte de trêve découlant sur une guerre froide ne soit signée entre elles, chacune faisant sa vie de son coté sans ce soucier de l’autre.
Voilà pourquoi elle n’éprouvait pas la moindre crainte - comme si c’était son genre - qu’une de ces jeunes femmes ne viennent mettre son nez dans ses petites affaires. Il faut dire qu’ils n’étaient pas nombreux à tenter le diable en s’approchant de trop près de la belle brune avec de mauvaises attentions, non seulement parce qu’elle les voyait venir de loin mais aussi par peur de ses représailles qui laissaient toujours une marque cuisante après leur passage. Ainsi se pourrait-il que son principal opposant soit en réalité ce Jerk machin chose qui en avait après elle depuis qu’elle avait publiquement insulté son site bidon et même cela ne semblait pas l’atteindre le moins du monde. Comme si ce webmaster à la noix allait la faire frémir, faut pas pousser le bouchon un peu trop loin Maurice là. Rien ne semblait assez impressionnant pour elle, pour la faire se terrer dans un petit trou de souris et même embrasser un geek ne semblait pas assez horrible pour qu’elle renonce à une idée quand elle en avait une en tête. Voilà surement pour quoi elle n’était pas dégoutée et prête à se flinguer à la perspective du fait qu’elle allait surement devoir embrasser le garçon devant elle. En fait, cela la laissait même complètement froide quand elle y pensait. Après tout, ca ne serait qu’un mec de plus donc elle n’allait pas faire tout un caprice pour cela, même si c’était un adepte des consoles et autres machines issues de la nouvelle technologie. Elle survivrait à ce qui pourrait apparaitre à beaucoup de personnes comme une punition divine. Après tout, n’était elle pas encore pire que le Diable quand on y pensait vu qu’elle, contrairement à ce dernier, existait réellement et ce au « bon plaisir » d’un grand nombre de personnes. Roulant des yeux en l’entendant lui demander où se trouvaient les filles qu’il devrait justement embrasser, elle lui donna un petit coup derrière la tête en soufflant un vague « Idiot » devant la stupidité de sa question. Franchement, il fallait le faire pour oser demander cela.
Le fait qu’elle le rabroue ainsi - plutôt gentiment d’ailleurs quand on connaissait bien la brunette et ses humeurs - venait surement du fait qu’ils n’avaient absolument pas les mêmes valeurs et que du moment que personne n’était en couple, la mexicaine ne voyait pas en quoi un baiser pouvait être dérangeant que l’on soit amis ou pas. Ce genre de choses n’a que l’importance que l’on lui donne consciemment car quand il n’y avait pas de sentiments dans cet acte, au final ca ne restait que deux bouches qui venaient à la rencontre l’une de l’autre. C’était l’intention derrière qui primait. Ainsi si on prenait l’exemple des deux principaux hommes de sa vie dans ce domaine, Keith et Ambre, la manière qu’elle avait de les embrasser était bien différente. Avec le blond, le plaisir et le jeu primaient, le désir se doit de monter entre les deux jeunes gens. Mais c’est tout. Alors qu’avec le châtain, c’était différent. C’était avant toute chose une preuve de leur engagement mutuel l’un envers l’autre, de leur attachement. Un moment privilégié qui n’appartenait qu’à eux seuls. Une démonstration des sentiments forts qui les liaient l’un à l’autre. Deux baisers. Deux intentions différentes. Quelque chose que le brun allait devoir assimiler et qu’elle prendrait le temps de lui faire comprendre de manière claire. Et il n’aurait pas son mot à dire. Comme si elle allait écouter ses jérémiades comme quoi il ne voulait pas le faire. D’ailleurs, elle lui offrit un sourire pour le moins amusé et mutin alors qu’elle ne répondait pas à sa question et qu’elle partait elle-même en direction de la porte pour se rendre en direction de la chambre de ce dernier. Certes, elle n’était jamais venue ici mais elle n’aurait absolument aucun mal à trouver où ce dernier couchait. Vu les pas qu’elle avait entendu tout à l’heure, elle pouvait déjà dire que cette dernière se trouvait à l’étage du dessus et elle s’empressa de s’y rendre pour ne pas que le geek puisse l’en empêcher. Croisant la mère de ce dernier, elle lui offrit un sourire des plus éclatants, laissant une fausse rougeur apparaitre sur ses joues alors qu’elle lui glissait les quelques mots suivants d’une fausse voix timide, histoire de continuer dans le rôle de la petite fille de bonne famille.
Taylor - « Je… je monte pour attendre Ethan, on a décidé de réviser ensembles. Il va m’aider un peu avec mes cours, j’ai du mal parfois je l’avoue… »
Cette dernière la laissant passer avec un sourire bienveillant, c’est avec un qui était pour le moins diabolique que la brunette empruntait le dernier couloir menant à la pièce qu’elle désirait trouver, sure d’être tranquille un petit moment du fait que la vieille femme allait surement titiller son fils pour plus de détails grâce à son jeu d’actrice et qu’elle pourrait inspecter la chambre tranquille. Et visiblement, il y a avait matière à le faire quant on voyait à quel point cette dernière différait de ce qu’elle avait l’habitude de voir. Elle s’approcha des comics et elle en tint un instant entre ses doigts tout en le feuilletant avant de le reposer à sa place. Grimaçant en voyant le bordel sur le bureau - propre à un esprit encore un peu gamin - elle eut carrément un bon en arrière quand elle aperçut le tas de linge sale derrière la porte. Alors là non, ca n’allait carrément pas le faire. Elle haïssait la saleté sous toutes ces formes. Ca la mettait en colère de voir qu’il était si négligé. D’ailleurs, alors qu’elle entendait le garçon se rapprochait, elle croisa ses bras sur sa poitrine en tapotant du pied sur le sol, signe qu’elle n’était absolument pas contente de ce qu’elle avait trouvé.
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Ven 20 Nov - 20:05
La tape derrière la tête lui remit les idées en place. Elle n'avait pas apprécié le fait qu'il lui demande où étaient les filles qu'il devrait embrasser mais il avait dit ça plus pour plaisanter qu'autre chose même si il avait un peu d'espoir d'en voir apparaître. En même temps, il ne comptait pas embrasser sa meilleure amie. Ce n'était pas ceux à quoi Taylor pensait. Elle, elle comptait lui apprendre à embrasser correctement en étant la propre juge. Il fit volte-face pour se tourner vers elle. C'était elle qu'il allait devoir embrasser. Il en était certain. Son petit air le lui confirmait amplement. Il trouvait cela irrespectueux d'embrasser sa meilleure amie. Il fallait avouer que le jeune homme était du genre coincé et très respectueux. Il ne voulait blesser personne. Surtout pas une amie en l'embrassant. Et même si l'amie en question se portait volontaire. Un baiser sans sentiment était tout aussi important qu'un baiser avec sentiments pour Ethan. Il ne pourrait pas se permettre d'embrasser Taylor. Il n'y arriverait pas. Il aurait pu embrasser une femme qui lui était inconnu. Certes, ça aurait paru étrange mais au moins, il n'aurait pas été gêné comme avec Taylor. Pour le moment, ils n'en étaient pas encore. Elle évita soigneusement sa question. Il préférait encore se laver les dents pour chasser l'éventuelle mauvaise haleine pour l'embrasser plutôt que d'essuyer une nouvelle remarque désobligeante. Mais elle n'avait visiblement pas prévu cela dans ses plans. Elle sortit de la cuisine. Ethan la suivit rapidement, lui courant après. En se levant de sa chaise, il souleva la table ce qui eut pour effet de renverser les tasses de café. Il n'eut même pas un regard pour les tâches. Il fallait à tout prix éviter qu'elle entre dans sa chambre. Elle détesterait sa chambre comme elle avait détestée sa tenue. Avec la chambre, elle détesterait sûrement la décoration et les habits qui trainaient derrière la porte. Quand il sortit de la cuisine, elle était déjà à la moitié de l'escalier. Quand elle parla à sa mère, Ethan était à quelques mètres d'elle.
Il comptait rattraper Taylor pour lui bloquer l'accès à sa chambre. Celle-ci n'avait rien d'attirante et de rangée. Son amie avait déjà critiqué sa tenue, hors de question qu'elle voit sa chambre. Mais c'était sans compter sa mère qui était encore à l'étage. Il était à deux mètres de Taylor. Il aurait pu encore lui bloquer l'entrer de sa chambre mais sa mère l'attrapa par le bras, le coupant dans sa couse. Il tenta de se débattre gentiment pour se libérer de l'emprise de sa mère mais n'y parvint pas. Il lança un regard désespéré à la silhouette de son amie qui s'approchait de plus en plus de sa chambre. Il ne pourrait jamais arriver à temps. Surtout qu'il n'y avait pas trente-six portes à la l'étage. Il n'y en avait que trois, une pour la salle de bains, une pour la chambre de ses parents et une pour la sienne. Sa mère en avait déjà éliminé une en sortant de la chambre. Quant aux deux autres portes, il y avait un écriteau vieux de vingt-deux ans sur la porte de sa chambre d'adolescent retardé. Un écriteau qu'on accrochait sur la porte de l'enfant avec son prénom d'écrit dessus. Il ne l'avait jamais enlevé tout simplement parce qu'il n'avait jamais vu l'utilité de l'enlever. Tout comme il n'y avait aucune utilité de le laisser là. Pourtant, l'écriteau était encore dessus, avec son prénom d'inscrit avec l'écriture fine de sa mère. Ethan ouvrit la bouche pour stopper Taylor. Il réussit à articuler un « At... ! ». Première syllabe d'un « attends » qu'il voulait prononcer. Avant que sa mère le tire dans la chambre. Elle le fixa sérieusement. Un regard qu'il avait vu plusieurs fois dans sa vie et dont il connaissait la signification. Quand elle lui adressait un regard comme celui-ci, c'était pour lui donner des recommandations. Il y avait déjà eu le droit plusieurs. En principe, c'était en début d'année lorsqu'elle le prévenait que si son année scolaire n'était pas exemplaire, elle lui prendrait tous ses jeux et toutes ses consoles. Mais il y avait eu aussi le coup où il lui avait annoncé qu'il voulait jouer au basket. Elle l'avait regardé pendant quelques minutes avant de lui dire que si il arrêtait au bout de la deuxième fois, il aurait une sanction. Ca ne rata pas. Sa mère parla à voix basse et avec sérieux.
« Ethan, tu connais les protections quand on fait ce genre de... chose. - Mais maman, de quoi tu parles ? Non j'ai même pas envie de savoir. Laisse-moi partir. - Tu sais combien j'aimerai avoir un petit-fils ou une petite-fille. »
Ethan, qui se débattait toujours, se figea. Mais elle croyait quoi au juste ? Qu'ils allaient coucher ensemble dans sa chambre ? Il parut choqué. En plus quand il y avait ses parents ? Non mais franchement, elle ne connaissait pas son fils. Il était incapable d'embrasser sa meilleure amie, alors coucher avec. Encore une fois, sa mère avait sans doute exagéré la situation. Ou qui sait ce qu'avait encore inventé Taylor. Ses épaules s'affaissèrent et il poussa un soupir. Il lui adressa un sourire rassurant. Il prit le ton qu'on adressait à un enfant à qui on expliquait quelque chose. Il voulait être patient avec sa mère parce qu'il l'aimait mais il n'avait pas le temps maintenant.
« Maman, on ne va rien faire. Ce n'est que ma meilleure amie. - Oui, bien sûr... - Maman ! - Bon allez, va rejoindre ta petite. Excuse-moi, ta meilleure amie. »
Il leva les yeux au ciel. Il préférait ne pas discuter. D'autant plus que Taylor était déjà entré dans la chambre. Quand il sortit de celle de ses parents, il vit sa meilleure amie disparaître par la porte. C'était raté. Ethan se dépêcha d'entrer dans la pièce. Elle fit l'inspection des lieux. Il se posta juste devant le tas de linges sales et propres pour le cacher. Ca n'échappa pas à Taylor qui le remarqua immédiatement. C'était incroyable comme elle l'effrayait encore plus que sa mère. Comment une femme pouvait être aussi effrayante ? On comprenait maintenant pourquoi elles avaient gagnés en pouvoir ces dernières décennies. Si elles se montraient aussi effrayantes, les hommes avaient été obligés de leur céder du pouvoir. Tout s'expliquait maintenant. Les femmes se cachaient sous des allures de parfaits petits anges mais se révélaient de véritables tyrans dans certaines situations. Il ramassa la pile de vêtements et la serra contre lui comme si c'était important. Il prit d'autres habits qui trainaient par là pour débarrasser la pièce de tous ses habits. Il lança un regard de défi à Taylor pour la défier de lui prendre ses vêtements. Personne ne changerait sa manière de s'habiller. Il n'en était pas question. Ethan sortit de la chambre et disparut quelques secondes, le temps de mettre les habits à laver. Il revint dans la chambre, Taylor avait toujours les bras croisés. Il avait l'impression que si sa mère et Taylor se rencontraient dans d'autre circonstance, elles s'entendraient à merveille. La même manière de détester le désordre. Elles avaient sûrement de multiples points communs mais ne le réaliseraient jamais. Le jeune homme s'approcha de son bureau et forma une pile parfaite de comics qu'il récupéra partout dans sa chambre. Cette pièce était la sienne. Il détestait qu'on vienne fourrer son nez dedans et qu'on lui demande de ranger. Pourtant, quand sa mère le lui demandait, il le faisait. De toute manière, le bazar terminait toujours par reprendre le dessus. C'était comme vouloir se débarrasser d'un épis dans les cheveux. On avait beau le camoufler sous d'autres cheveux, il finissait toujours par réapparaitre. Il se mit dos à son bureau pour avoir Taylor en face de lui. Tout le monde n'était pas ordonné. On avait tous ses défauts. Le principal était d'ailleurs d'être désordonné.
« C'est quoi la suite du plan ? Tu fouilles partout pour trouver tous mes caleçons et on les coupe en petits morceaux ? Tu vas critiquer ma chambre ? »
Sa chambre était restée telle qu'elle était des années auparavant. Au fil des ans, il s'était contenté de rajouter deux trois objets de décoration, du genre des figurines collectors. Pour lui, sa chambre représentait parfaitement son monde. C'était lui mais en pièce. Ethan adorait cet endroit. C'était probablement pour cela qu'il y passait le plus clair de son temps. Si vous voulez sortir Ethan de sa chambre, il suffit de la rendre horrible à ses yeux. Et ça ne serait pas très compliqué. Enlevez lui son ordinateur, ses objets de collections, ses comics et ses consoles et il ne se sentirait plus chez lui. Si Taylor se mettait à critiquer sa chambre, Ethan était prêt à se défendre. Il était même prêt à aller jusqu'à chez elle pour décrier tout ce qui ne lui plaisait pas. Encore fallait il qu'il connaisse son adresse mais ça ne devrait pas être compliqué pour quelqu'un comme lui. Hacker le réseau du commissariat serait un jeu d'enfant.
Taylor V. Oliviero
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Jeu 26 Nov - 21:54
Quand Taylor avait une idée derrière la tête, il n’était pas envisageable de la lui ôter. Elle était comme ca la gamine, obstinée dans son but sans prendre en compte les divers avis ou conseils qu’on pourrait lui apporter. Elle n’avait jamais aimé écouter ce que les autres pourraient lui dire, ou même prendre ce qu’ils pouvaient lui apporter. Elle se servait sans demander son avis ni même son reste, que cela plaise ou non. Son surnom de princesse, elle ne l’avait vraiment pas volé et elle le portait mieux que quiconque n’aurait pu le faire dans pareille situation. Tout dans son attitude, dans sa manière de parler ou dans ses gestes n’étaient pas sans rappeler les manières d’une de ces têtes couronnées qui vivent dans un autre monde que le notre. Même son comportement, comme cette tendance à donner des ordres à tout va et dont le pauvre Ethan subissait désormais les étranges dérives. Proposer aussi spontanément - et comme si cela était une évidence - d’embrasser un garçon sans aucune raison - ou du moins, autre que celle de faire son éducation - cela pouvait paraitre comme une idée bien saugrenue. Et pourtant, la brunette voyait cela comme un passage qu’ils ne pouvaient définitivement pas éviter. Ethan devait définitivement quitter les jupons de sa mère pour devenir un homme et plutôt que de l’envoyer sur le champ de batailles comme cela se faisait dans le passé, elle lui proposait une alternative bien plus agréable pour lui. Quoi qu’il puisse en dire, embrasser la mexicaine était surement une chose bien plus sympathique que de se faire exploser le derrière par un obus. Enfin, bon. De toutes les manières, s’il mourrait, il ne lui serait plus utile donc, il ne lui restait plus que sa méthode. Elle se doutait bien que pour un être aussi prude et innocent que lui - sortait-il tout droit de la dernière production des studios Disney à la mode ? - il ne cesserait de geindre comme une pauvre vierge effarouchée pour ne pas qu’elle lui prenne son « premier baiser de l’amour véritable », le problème étant pour lui… qu’il n’aurait pas le choix. Qu’il soit d’accord ou pas, cela n’aurait aucune incidence sur la suite des événements. C’était elle qui prenait les décisions et un point c’est tout. C’est surement d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne lui demanda pas son avis avant de partir en direction de sa chambre comme elle aurait pu le faire avec une autre personne. Elle voulait pouvoir juger de l’état du problème sans qu’il n’ait le temps de lui camoufler la moindre chose et évaluer ainsi les travaux qu’il y avait à faire. Et inutile de vous dire qu’ils en auraient des efforts à fournir. On racontait souvent que la chambre à coucher d’une personne était un peu comme le miroir de son âme et si cela était vrai pour le geek, inutile de préciser que cela sentait la catastrophe à venir. Il avait vingt deux ans et pourtant, elle avait l’impression de se trouver dans une pièce dans laquelle vivrait un adolescent. Ca ne pouvait définitivement pas fonctionner dans de telles circonstances et ils allaient devoir y remédier au plus vite. Mais le tout en finesse bien sur pour ne pas qu’il se rétracte. Tout cela faisait partie de l’art de la manipulation dont elle savait user avec une facilité déconcertante. Tout le fruit d’une enfance basée sur les mensonges et les faux-semblants. Une belle coquille vide de toute véritable substance. Une poupée brisée laissée sur le bord de la route. Une reine sans couronne. Et pourtant, elle sauvait les apparences depuis tant d’années que certains se demandaient encore si un cœur battait dans cette poitrine, si cette princesse des glaces pouvait seulement s’attacher à ses semblables. Après tout, elle n’avait pas versé une seule larme à l’enterrement de sa soi-disant meilleure amie, provoquant des chuchotements des plus indignés dans la foule l’entourant. Que pouvait-on attendre d’un tel être ? La vérité était tout simplement que Taylor n’était pas une personne comme une autre et que ce n’était pas parce qu’elle ne se mettait pas à gémir et prier les dieux pour qu’on lui rende sa camarade qu’elle n’avait pas été affectée. Elle avait juste cette étrange capacité d’absorber toutes ses émotions - comme le ferait une éponge - et de ne jamais les laisser s’exprimer en public. Ca ne regardait personne hormis elle.
Enfin, elle savait tout de même exprimer son mécontentement et ce, sans même avoir à ouvrir la bouche. Un regard suffisait. Comme c’était désormais le cas dans cette chambre qui pour elle, expliquait en partie pourquoi Ethan n’avait jamais été capable d’y ramener une fille. Franchement, dans le genre tue-l’amour il y avait de quoi faire partie du palmarès. Quelle étudiante rêverait de passer le cap dans un tel endroit. C’était si peu engageant. On avait juste l’impression de se retrouver dans l’univers d’un attardé du micro et voilà tout. Elle regarda d’ailleurs d’un œil critique le propriétaire des lieux s’afférer telle une petite fourmi à rendre le tout plus accueillant mais le mal était déjà fait aux yeux de la latino qui savait désormais dans quelle hygiène de vie il pouvait bien vivre en temps normal. Et elle ne l’acceptait définitivement pas. Tyrannique la marraine la bonne fée ? Peut-être que oui, mais si elle pouvait éviter l’étape ridicule de la retransformation du sublime carrosse en une ridicule citrouille via quelques précautions comme celles qu’elle prenait dès à présent, autant ne pas cracher dessus. Cependant, elle ne put empêcher un sourire amusé de venir arrondir la courbe de ses lèvres à l’entente de la remarque du brun avant qu’elle ne prenne un faux air blasé et qu’elle lui réponde calmement, comme s’ils avaient une discussion des plus banales.
Taylor - « Oh non ne t’en fais pas pour ça. On va juste se contenter de les bruler. Plus écologique. »
Plaisantait-elle ou était-elle au contraire sérieuse ? Nul n’aurait pu le dire. Elle avait cet air impénétrable par moment, comme une barrière qu’elle érigeait entre les autres et elle et qui empêchait quiconque de venir faire un tour du coté de ses pensées. Cependant, elle finit par soupirer alors qu’elle avançait de quelques pas pour aller s’asseoir sur le lit du garçon, en croisant une de ses jambes sur l’autre et en posant sa tête dans la paume de sa main. Le dardant de ses prunelles dorées, elle semblait le passer aux rayons X, comme si elle analysait chacune de ses composantes avant finalement de sourire avec un air malicieux sur le visage. Finalement, cette situation l’amusait vraiment et quelque part, elle était plus qu’heureuse de chiper quelque chose à cette sale blondinette de Richards qui elle, avait osé mettre le grappin sur son Keith. D’une certaine manière, elle lui rendait la pareille et ca lui faisait un bien fou. Nul doute que si cela remontait un jour à ses oreilles, elle pourrait en faire une maladie. Et il y avait quelque chose de jouissif dans ce tableau. Mais pour l’heure, elle devait se consacrer sur sa proie et lui donner toute l’attention qu’elle méritait. C’est pourquoi, d’un geste léger et rapide de la main, elle lui fit signe de venir s’asseoir à coté d’elle pour qu’ils puissent débuter la première leçon…
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Ven 27 Nov - 21:47
Même si il essayait de camoufler tout ce qui était compromettant, ce qui comprenait une bonne partie de la chambre, le mal était déjà fait. Taylor ne cachait pas son dégoût. Elle avait l'impression d'être prit sur le fait. Comme un enfant qui aurait été prit entrain de jouer dans la gadoue alors que sa mère le lui avait interdit. Visiblement, sa meilleure amie trouvait la décoration et sa manière de ranger plutôt déplaisantes. Lui même trouvait que sa chambre avait besoin d'un bon grand coup de ménage mais il ne le faisait pas, par manque de courage. Il ne pouvait pas mettre ça sur le manque de temps, parce qu'il en avait, si il arrêtait de lire et de jouer sur son ordinateur. Il n'avait donc aucune raison de ne pas ranger sa chambre. Ethan poussa un soupir. Il avait tant bien que mal tenté de réparer les dégâts en ramassant à la va-vite des vêtements pour les mettre à laver. Le mal était déjà fait, de toute manière. Taylor gardait en tête le désordre qui avait régné à son arrivée. Après avoir légèrement rangé, le jeune homme questionna son amie, un peu sur la défensive. Il s'attendait à un autre commentaire au sujet de sa chambre, de ses fringues. Ou même une seconde attaque sur ses caleçons. Il proposa donc de les découper en petits morceaux. Ceux à quoi elle répondit qu'il valait mieux les brûler, question d'écologie. Ethan ne savait pas si il devait rire ou pleurer. Il préférait encore les vendre sur ebay pour en retirer de l'argent plutôt que de les brûler. Ses pauvres caleçons. Ils l'avaient accompagnés pendant toute son adolescence. Il fallait prendre ça comme un premier pas vers l'âge mur. Taylor allait le transformer en un réel homme. Il devait l'écouter. Il se retint de contester sa décision, blague ou pas. Il n'avait pas besoin de protester plus. Elle le ferait de toute manière. Et puis, si c'était une plaisanterie. Elle se sentirait poussée à le faire. Donc, il n'avait pas le choix. Il suivit du regard la jeune femme qui s'approchait du lit. Qu'est-ce qu'elle allait faire ? Il s'attendait à la voir défaire son lit et jeter les draps par la fenêtre ou prendre du bout des doigts la couette pour sentir si elle sentait bon. Enfin bref, il s'attendait à tout sauf à ce qu'elle s'asseye sur son lit. Ethan haussa les sourcils. C'était juste une question de temps avant qu'elle ne l'attaque sur autre chose, il en était sûr et certain.
Pourtant, elle se contenta de lui faire signe d'approcher. Il hésita quelques instants. Si il venait vers elle, ils risquaient de commencer la première leçon. Mais en même temps, il avait peur de la vexer si il refusait de l'embrasser. Il était partagé. Ethan poussa un soupir. Il allait devoir l'embrasser en pyjama ? Il aurait pu rêver mieux. Il n'était pas du genre à se formaliser des détails mais quand même. Il n'avait qu'à prendre ça comme un didacticiel de l'amour. Il vivrait les réelles expériences avec sa première petite amie et non avec sa meilleure amie. Oui, il devait penser comme ça autrement il n'arriverait à rien. Il se racla la gorge. Ses méninges fonctionnaient à vive allure pour trouver un échappatoire. Rien ne lui venait en tête. Pour une fois, il avait vraiment envie de ranger sa chambre. Mais encore une fois, son soucis de ne pas la vexer prit le dessus. Ethan finit par pousser un soupir, signe que sa conscience morale avait prit le dessus. Il s'avança vers le lit et s'installa à côté de sa meilleure amie. Si il ne pouvait rien faire contre ce qui l'attendait. Il pouvait toujours faire reculer le moment où il aurait lieu. Il se tourna vers Taylor et leva un index entre les deux. Il ne savait pas encore ce qu'il allait lui dire mais les mots vinrent tout seul à sa bouche.
« Tu sais. On devrait peut-être commencer par la chambre. Ou bien mes caleçons. Mais à la place de les brûler, il faudrait les vendre. Je pourrai me faire de l'argent. Bien sûr, je partagerai avec toi. Parce que, faut avouer, beaucoup de monde demande mes caleçons. Ils sont rares. Alors tu sais... »
Son inspiration l'avait quitté. Il avait parlé aussi rapidement qu'il le pouvait. Il avait au moins essayer de se battre contre cette femme. Taylor ne pouvait être humaine. Elle avait quelque chose qui lui faisait continuellement penser qu'elle était une créature de l'antiquité. Du genre, créature dangereuse. Une sirène maléfique, peut-être. Elle vous charmait avec son physique et de belles phrases toutes faites. Si on tombait dans ses bras, elle vous mangeait tout cru. Il fallait qu'il se méfit d'elle mais l'aide qu'elle voulait lui offrir n'était pas refusable. Il avait devant lui une chance extraordinaire. Combien de filles souhaiteraient lui parler avant et après ses leçons ? Une chose était sûre, le nombre ne serait pas le même.
Taylor V. Oliviero
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Mer 2 Déc - 23:48
Quand Taylor voulait quelque chose, elle ne le faisait pas dans la dentelle pour l’obtenir. Elle était de ces personnes qui considèrent qu’un « non » n’est pas une réponse convenable pour eux. En effet, dans son enfance, on lui avait toujours passé tous ses caprices et même aujourd’hui, alors qu’elle était devenue une jeune adulte, elle s’attendait à ce que ce soit toujours le cas. Il faut dire que jusqu’à présent, personne n’avait osé lui tenir tête à ce sujet et les quelques courageux qui avaient osé émettre une tentative de protestation l’avaient amèrement regretté, si bien que personne ne souhaitant connaitre le même sort n’avait eu la folie passagère de recommencer. Si tout le monde ne peut pas t’aimer, alors fais en sorte que les autres te craignent. Telle était la politique de la mexicaine et on pouvait dire qu’elle marchait plutôt bien .Un seul de ses regards pouvait en faire frémir plus d’un. Même ses professeurs n’osaient pas élever la voix contre elle. Allez savoir pourquoi. Après tout, elle ne restait qu’une gamine de vingt avec le portefeuille bien fourni et c’est tout. Mais peut-être que c’est dans ce cas de figure que la question de charisme naturel peut se poser. Dans le cas de Taylor, c’était sur qu’elle possédait quelque chose qui la sortait du lot. Peut-être cette personnalité ambiguë qui fascine autant qu’elle effraie. Ce petit quelque chose tout au fond de son regard qui fait qu’on est contraint de baisser les yeux quand on se retrouve à le fixer trop longtemps. Cette présence, presque étouffante quand la demoiselle a des griefs contre vous. Comme c’était le cas en ce moment pour le pauvre petit geek qui était comme la gazelle blessée face à la lionne affamée. On ne pouvait pas donner bien cher de sa peau dans une telle situation surtout qu’il semblait ne pas y avoir le moindre échappatoire pour lui. Même la figure maternelle, qui dans un tel cas de figure aurait du être comme une sorte de bouclier pour lui, s’était rangée du coté de l’ennemi. Tout simplement parce que Taylor maitrisait à la perfection l’art de la manipulation. Elle n’avait quasiment rien eu à dire ou à faire pour que les choses tournent comme elle le désirait. Ca en était presque trop facile. Enfin, quand elle voyait l’état de la chambre de son ainé et en déduisait qu’elle avait une fonction informative à son sujet plus qu’importe, elle ne pouvait se dire qu’elle ne manquerait pas pour autant de boulot. Et elle comptait bien commencer tout de suite.
Elle avait fait signe au garçon d’avancer et elle vit bien l’hésitation qui semblait à l’idée de l’embrasser et elle faillit presque s’en offusquer. Après tout, ils seraient nombreux à se battre pour être à sa place alors qu’il ne se plaigne pas. Mais bon, de toutes les manières elle doutait qu’il en vienne à parler de ce qu’ils feraient dans cette chambre à qui que ce soit - après tous , les hommes pudiques comme lui aimaient bien à se taper des trips à la Dawson tout seul dans leur chambre - et de toutes les manières, s’il prenait le risque de le faire, il risquait de s’attirer les foudres de quelques autres mâles et nul doute que cela il le savait. Et qu’il n’était pas assez fou pour se créer encore plus d’ennuis qu’il n’en avait déjà à cause de son statut de looser à l’université. Encore une chose contre laquelle elle allait devoir lutter. Lui ôter du front son étiquette de mariole sur lequel on pouvait se défouler dès qu’on le désirait et qui ne servait strictement à rien ne serait pas chose aisée mais elle avait confiance. Ce serait juste un nouveau challenge qu’elle se ferait un plaisir de relever. Après tout, la vie n’était faite que de cela. De défis qu’on vous lançait et que vous vous deviez de relever. Si vous gagniez, vous pouviez continuer votre chemin. Si vous perdiez… la partie était terminée. Game Over. Vous êtes mort.
Taylor - « Je doute franchement que quelqu’un veuille remettre des caleçons portés par une autre personne, Ethan. Et puis commencer par ta chambre, cela ne serait pas logique. Cela reviendrait à enfiler sa veste alors qu’on n’a pas encore enfilé son t-shirt. Non, on va faire comme je l’ai dis. Fais moi un peu confiance veux-tu ? Je sais ce que je fais. »
Elle avait haussé un sourcil et parlé avec beaucoup de calme, comme pour le rassurer. Elle avait l’impression d’avoir affaire avec une petite bête sauvage qui craignait le moindre de ses mouvements. Limite, la situation était inversée : c’était elle le garçon qui voulait pousser la fille à faire quelque chose que son esprit pouvait juger d’immoral. Franchement, il avait trop trainé dans ces comics ces dernières années et s’il avait pris le temps de sortir et de découvrir le monde, alors peut-être aurait-il vu que tout n’était pas aussi beau que dans ces pages colorées et que les rôles de chacun et chacune ne répondaient pas à des stéréotypes bien établis à l’avance. Les ennemis font cela, les amants cela et les amis encore cela. Non. Les frontières entre les différents types de relations avaient explosées depuis bien des années et il n’y avait plus un rapport qu’aujourd’hui on ne puisse classer dans au moins deux catégorie. Prenons à l’exemple sa propre relation avec Richards. Il était censé être son meilleur ami d’enfance alors qu’en réalité, il était complètement fou amoureux d’elle. Il pourrait donc dire tout ce qu’il voulait, aujourd’hui les situations étaient si complexes qu’elles pouvaient vous amener à faire des choses que vous n’auriez jadis jamais soupçonnée. Comme s’associer à un geek pour elle. Comme devoir embrasser la brunette pour lui. Mais il fallait savoir faire des sacrifices parfois pour la bonne mise en marche d’un plan quelconque.
Taylor - « A moins… que ca ne te fasse peur ? »
La question avait franchi ses lèvres sans la moindre moquerie, le tout ressemblant à une question des plus banales alors qu’elles joignaient ses mains se reposant sur ses jambes en penchant la tête sur le coté. Elle n’avait pas non plus envie qu’il tombe dans les pommes quand arriverait le moment fatidique donc si elle pouvait tenter de limiter les dégâts avant que ça n’arrive autant qu’elle le plus de précautions possibles. De l’évolution du jeune homme dépendait sa relation avec Keith. Et elle était prête à tout tenter pour que celle-ci s’améliore et revienne à son état initial qu’elle n’aurait jamais du quitter.
Ethan E. Elwood
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan Mer 9 Déc - 22:54
Cette situation le rendait incroyablement nerveux. Encore plus que le jour où il avait reçu l'un des plus vieux comics de Superman. Les filles avaient le don de le rendre nerveux. Encore plus aujourd'hui qu'il en avait une chez lui et qui plus est, qui voulait l'embrasser. Rien qu'avec leur présence, Ethan réussissait à devenir nerveux. Si les filles qu'il fréquentait régulièrement ne lui faisaient pas cet effet, Taylor et celles avec qui il ne parlait pas beaucoup faisaient à elles seules battre son cœur plus rapidement. Il avait peur d'elles. Oui, peur. Triste constat quand on pense que les femmes étaient des hommes physiquement différentes. Ces femmes avaient un pouvoir qui avait pour effet de rendre les hommes nerveux rien qu'avec leur présence. C'était incroyable. Ce pouvoir, certains hommes l'avaient. Malheureusement pour Ethan, il connaissait deux femmes et un homme qui avaient ce pouvoir sur lui. C'est qu'il n'avait pas de chance le petit geek. Alors quand Taylor lui demanda si il avait peur. Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Au lieu de rester bêtement la bouche ouverte, il la referma et prit le temps de réfléchir. Taylor était sûrement l'un des femmes les plus effrayantes qu'il connaissait. Si on mettait de côté sa mère qui, soi-disant passant, battait tout les records de la frayeur. Un jour d'halloween, elle avait même réussi à faire peur à des enfants en ouvrant simplement la porte. Certes, elle avait un horrible masque visqueux et vert sur son visage mais Ethan était certain que c'était son pouvoir d'intimidation qui avait fait de nouvelles victimes. Enfin bref, Taylor l'effrayait. Oh que oui. Peut-être aurait-il moins peur si il connaissait mieux la jeune femme mais elle refusait de lui divulguer des histoires de famille ou même des informations sur l'identité de ses parents. C'était sûrement parce que Taylor était un mystère qu'il avait peur d'elle. Elle gardait sa vie secrète ce qui la rendait intimidante. Le jeune homme trouvait donc relativement normal d'avoir peur d'une personne aussi intimidante et secrète. Il connaissait des petits détails de la vie de toutes les personnes qu'il considérait comme ses amis. Comme le travail de ses parents, si ils ont des frères et sœurs, des chiens, ses goûts. De Taylor, il ne connaissait son nom de famille, son prénom, son âge et.... son milieu social. C'était tout. Tout ce qu'il avait pu retirer des autres étudiants. Autrement, il n'aurait rien su sur la jeune femme.
Certes, il la considérait comme sa meilleure amie. Il ne savait pas comment c'était arrivé mais c'était arrivé. Il ne fallait pas chercher bien loin. Les contraires s'attirent, n'est-ce pas ? Dans leur cas, on pouvait dire qu'ils s'attiraient amicalement. Ils avaient trouvés quelque chose qui leur plaisait chez l'autre. Enfin, c'était le point de vue d'Ethan pour justifier cette amitié invraisemblable. Autrement, il ne saurait vous l'expliquer. Il se demandait souvent ce qui avait poussé Taylor à l'approcher. Il ne se serait jamais imaginé qu'une fille comme elle pouvait l'intéresser. La vie nous réservait des surprises. En voilà une. Il ne regrettait pas cette amitié, bien au contraire. Il était certain qu'elle ne pouvait lui être que bénéfique. Il se trompait lourdement. Mais il en sortirait plus fort, de cette histoire. En tout cas, il fallait l'espérer. En attendant, il pensait sincèrement que Taylor voulait l'aider à conquérir le cœur de belle blonde. Rien qu'à voir les réactions de son amie, il savait que le travail serait dur et long mais il était prêt. Taylor était la motivation qu'il cherchait. Elle allait le pousser à travailler pour séduire Tess et il y arriverait, enfin. Il se fichait de se faire de trop grande illusion. Pour une fois, il voulait vivre d'espoir. Mais il restait la réponse qu'attendait Taylor et qu'il avait mit en suspens en plongeant dans les méandres de ses profondes pensées. Ethan fronça les sourcils. Il remit son index entre les deux.
« Non mais si. Enfin, je sais pas. Comment dire ? » Il prit une pause pendant laquelle il mesura ce qu'il allait dire. Il allait passé pour un peureux si il lui avouait cela. Mais si elle voulait se moquer de lui, elle l'aurait déjà fait avant. Il prit une inspiration et son visage se déforma en une grimace. « Tu me fais peur. C'est ça, en fait. »
Il était soulagé de le lui avoir avoué. D'un autre côté, il avait peur de sa réaction. On ne disait pas comme ça à une fille, qu'on avait peur d'elle. Il ne savait même pas si c'était réellement une femme qu'il avait devant lui. Il pensait qu'une femme était douce et gentille, qu'elle ne vous forçait pas la main à vous embrasser. Taylor s'apprêtait à l'embrasser qu'il le veuille ou non. Si ça se trouve, elle était une super héros qui était là pour l'aider à faire tomber Tess sous son charme. Oui c'était ça. Une superwoman ou un autre Cupidon. Il attendit avec appréhension la réaction de Taylor. Super héros ou pas, il s'attendait à recevoir une gifle de sa part. Elle restait une femme et une femme avait sa fierté tout comme les hommes. Elle avait déjà été d'une patience extraordinaire. Ce nouvel aveu ne résistera peut-être pas à la patience de Taylor. Le visage d'Ethan était encore défiguré par sa grimace. Comme si on l'avait mit en pause le temps que la jeune femme puisse réagir.
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Sujet: Re: « Général Oliviero au rapport ! » | Ethan
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